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défi : des tomates sur un balcon en hiver

Faire pousser des tomates en hiver, c’est déjà un défi. En plus, sur un balcon…
Et oui !
Dans les discutions avec les internautes, on se retrouve parfois confrontés à des questions du genre :
« Je ne voulais pas vous poser une colle, mais j’aimerais faire pousser des tomates sur mon balcon en hiver, j’habite à Paris ».

Et là, vous avez deux choix :
Vous ignorez la question,
ou vous relevez le défi en argumentant.

Vous me connaissez : qu’est-ce que j’ai fait ?

Vous avez raison, je relève le défi… de la réponse.

Que faut-il pour faire pousser des tomates sur un balcon

Tout d’abord, est-ce possible ?

Comme pour toute culture, il faut un support de culture, et des plantes.
En support, on pourrait choisir un support synthétique comme en culture hors sol.
Mais je préfère la culture sur sol vivant, je vais donc employer un grand conteneur et fabriquer du vrai sol, vivant de surcroît.

Première étape, le bac et le sol

Le sol est en effet, avec l’eau, la lumière… la centrale énergétique qui fournira les nutriments nécessaires à la production de bons fruits (les tomates) nourrissants.

De quelle profondeur de sol la tomate a-t-elle besoin ?

Les tomates ont besoin d’une profondeur de sol suffisante pour permettre un bon développement de leurs racines, ce qui est essentiel pour assurer une croissance saine et une production optimale de fruits. Voici les recommandations spécifiques concernant la profondeur du sol pour les tomates :

  • Profondeur minimale du sol

Profondeur minimale recommandée :

Les tomates nécessitent au moins 30 à 45 cm de profondeur de sol pour bien pousser.
Cette profondeur permet aux racines de s’étendre suffisamment pour absorber l’eau et les nutriments nécessaires à leur développement.

Pour les variétés naines ou tomates cerises :
Si vous cultivez des variétés de tomates naines ou des tomates cerises, une profondeur de 30 cm peut suffire, car leurs systèmes racinaires sont moins développés que ceux des grandes variétés indéterminées.

Profondeur idéale pour un meilleur rendement :

Pour des tomates plus vigoureuses et une meilleure production, une profondeur de sol d’au moins 45 à 60 cm est idéale, surtout pour les variétés de taille moyenne à grande.
Cela permet aux racines de mieux s’ancrer et d’explorer un plus grand volume de terre, ce qui améliore leur absorption de nutriments et leur résistance au stress hydrique.

En somme, en pots ou en bacs

D’après ce que nous venons de définir, puisque vous cultivez des tomates en pots ou en bacs sur votre balcon, il est important de choisir des contenants suffisamment profonds :
– Des pots de 30 à 40 cm de profondeur conviennent pour les variétés compactes ou les tomates cerises.
– Des pots de 40 à 60 cm de profondeur seront préférables pour les variétés plus grandes ou indéterminées.
– Quant au volume des pots : Assurez-vous également que le pot a un volume suffisant, soit environ 15 à 20 litres pour les petites variétés et 25 à 30 litres pour de plus grandes variétés.

En culture sur sol vivant

En culture sur sol vivant, la profondeur du sol reste cruciale, mais la qualité du sol vivant, riche en matière organique et micro-organismes, permet d’optimiser l’utilisation des couches plus superficielles.
Même avec une profondeur de sol limitée, un sol bien structuré et bien nourri permettra aux racines de mieux se développer en surface.

Il est donc possible de
cultiver des tomates sur un balcon.

Pour assurer une croissance saine et des récoltes abondantes de tomates,
un sol d’une profondeur minimale de 30 à 45 cm est nécessaire,
et une profondeur de 45 à 60 cm est idéale pour obtenir des plantes plus vigoureuses et productives.
Assurez-vous également que le sol est bien drainé et riche en nutriments, surtout dans une culture sur sol vivant.

Et en hiver aussi ?

Variétés et astuces pour une récolte de tomates en hiver sur votre balcon

tomate cerise

Nous pouvons donc cultiver des tomates en hiver sur un balcon.
Mais toutes les tomates ne donneront pas les mêmes résultats.

Il vaut mieux en effet choisir les variétés de tomates adaptées pour l’hiver.

Lorsque l’on pense à la culture de tomates, on imagine souvent des plants luxuriants poussant sous le soleil estival.
Pourtant, il est tout à fait possible de cultiver des tomates en hiver, même sur un balcon.

La clé du succès réside alors dans le choix des variétés adaptées aux conditions hivernales.
Pour commencer, il est essentiel de sélectionner des variétés de tomates qui tolèrent bien le froid et qui sont adaptées à la culture en pots, pour une culture en intérieur ou en conditions protégées.

Parmi les variétés les plus recommandées, on retrouve les tomates cerises et les tomates naines.

  • Red Robin :

Cette variété de tomate naine produit rapidement de petits fruits savoureux et s’adapte bien aux pots. Elle tolère mieux les faibles niveaux de lumière et de chaleur.

  • Micro Tom :

Une variété miniature qui pousse bien dans des pots et nécessite peu d’entretien. Parfaitement adaptée à la culture en balcon et à des températures plus fraîches.

  • Cerise Rouge :

Tomates cerises résistantes aux conditions moins favorables. Elles poussent bien en intérieur ou dans des espaces protégés avec un cycle de fructification rapide.

  • Glacier :

Comme son nom l’indique, elle est connue pour sa capacité à pousser dans des conditions plus froides, cette variété semi-déterminée est idéale pour prolonger la récolte.

  • Sub Arctic Plenty :

Comme son nom l’indique, cette variété est spécialement conçue pour résister à des températures fraîches, parfaites pour une récolte hivernale.

Ces variétés, en plus d’être résistantes au froid, sont également de petite taille, ce qui les rend parfaites pour une culture en pot sur un balcon.

Ces variétés naines sont spécialement conçues pour être cultivées dans des espaces restreints et sous des conditions de faible luminosité.

Vous l’avez compris, en sélectionnant ces variétés, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir votre récolte de tomates en hiver.

Le sol et les contenants

Maintenant que vous avez choisi la ou les variétés, il faut préparer le sol et choisir les contenants adéquats. Ce sont des étapes cruciales pour assurer la réussite de la culture de tomates en hiver sur votre balcon.

pot terre cuite

Les contenants doivent respecter certaines « qualités ».

Les pots ou bacs doivent être suffisamment grands, nous l’avons vu plus haut, pour permettre aux racines de se développer correctement.
Assurez-vous que les pots sont munis de trous de drainage pour éviter l’accumulation d’eau, qui peut être préjudiciable aux
racines.
Les matériaux des contenants peuvent également influencer la croissance des tomates.
Les pots en terre cuite sont esthétiques et permettent une bonne aération des racines Toutefois, ils peuvent se dessécher rapidement.
Les pots en plastique, quant à eux, retiennent mieux l’humidité, mais peuvent surchauffer en plein soleil.
Pour une culture hivernale, on préfère souvent les pots en plastique car ils maintiennent mieux la chaleur et l’humidité nécessaires à la croissance des plantes.

Pour ma part, je mettrais plutôt des pots en terre cuite dans des bacs en bois avec une couche de laine de roche entre les deux. Ca respire et ça isole. Mais c’est un avis perso…

Passons au sol :

Le sol quant à lui, doit être riche en nutriments, bien drainé et capable de retenir l’humidité sans devenir détrempé.
On pourrait utiliser un mélange de terreau de haute qualité, de compost et de perlite pour créer un environnement de croissance optimal pour nos plants de tomates.

Toutefois, un sol fertile est la résultante d’une interaction complexe entre des facteurs physiques, chimiques et biologiques.
Et nous allons travailler en sol vivant.

Préparation et gestion du sol vivant

Le sol vivant repose sur un équilibre naturel entre matière organique, micro-organismes, et biodiversité.

terre vivante

Afin de remplir nos contenants, il va falloir pratiquer comme pour les cultures en lasagnes (Technique de culture qui consiste à superposer des couches de matières organiques (carbonée / azotée) pour créer un sol fertile.), c’est à dire apporter des couches successives de matière brune (cartons, feuilles mortes, broyats de bois, etc…) et de matières vertes (herbe, feuilles vivantes, etc…).
On peut utiliser pour démarrer et pour plus de facilité, un mélange de terreau de haute qualité, de compost et de perlite.
Du vermicompost (compost de ver de terre) serait parfait (en mélange).
Un peu de terre de jardin (ou de forêt).

Les principes de base :

  • Couvrir le sol :

Utilisez du paillis organique, comme des feuilles mortes ou de la paille, pour maintenir la température du sol et protéger les micro-organismes actifs. Cela aide à conserver l’humidité et à isoler les racines du froid.

  • Compost en surface :

Ajoutez régulièrement une fine couche de compost en surface pour nourrir le sol. Les décomposeurs (bactéries, champignons, etc.) seront plus actifs et produiront des nutriments pour vos plantes.
Pour ce faire, vous pouvez apporter vos déchets de cuisine, toujours en surface (vous pouvez les recouvrir de feuilles ou de carton, déchiré ou non, si vous le désirez).

  • L’Activité biologique :

Encouragez la vie microbienne avec des infusions de compost ou des préparations maison riches en micro-organismes (par exemple, du jus de lombricompost). Cela favorise une bonne santé du sol même en hiver, lorsqu’il a tendance à devenir moins actif.

Pulvériser des EMEt, (tomate) cerise sur le gâteau, on peut pulvériser des micro organismes efficaces sur les plants de tomate afin de dynamiser l’implantation de la vie microbienne.

  • Des arrosagess modérés mais réguliers :

Le sol vivant retient mieux l’eau. Arrosez avec modération, uniquement lorsque le sol est sec au toucher, car l’évaporation est réduite en hiver. Un excès d’eau peut entraîner des maladies fongiques.

  • des plantes couvre sol :

Bien sur, ici on ne va pas recouvrir entièrement le sol puisqu’on y déposera des déchets fertilisants.
Toutefois, afin de maximiser l’espace, on peut planter du basilic par exemple, entre les plants de tomates.

En optant pour des contenants adaptés et un sol bien préparé, vous créez un environnement favorable à la croissance de vos
tomates et maximisez vos chances de récolte en hiver.

Assurer une luminosité adéquate et utiliser des lampes de croissance

lampe de croissance
un exemple de spot de croissance

En effet, nous allons assurer une luminosité appropriée en utilisant des lampes de croissance à LED.
La lumière est un facteur déterminant pour la croissance des tomates, surtout en hiver lorsque les journées sont plus courtes et la lumière naturelle est moins intense.

Pour pallier ce manque de luminosité, l’utilisation de lampes de croissance est souvent indispensable.

En hiver, le manque de lumière peut freiner la croissance des tomates.

  • Exposition au soleil :

Placez vos pots dans la partie la plus ensoleillée de votre balcon. Les tomates ont besoin de 6 à 8 heures de lumière directe par jour, même en hiver.

  • Lumière artificielle :

Vous trouverez de plus amples explications sur les besoins des plantes en lumière dans cet article.
Vous saurez ainsi compléter le manque de lumière naturelle avec des lampes de culture LED, spécialement conçues pour favoriser la photosynthèse. Privilégiez des lampes à spectre complet et assurez environ 12 à 16 heures de lumière artificielle si les journées sont très courtes.

  • Utile, la rotation des plantes :

Tournez régulièrement vos pots pour que toutes les faces de la plante bénéficient d’un éclairage uniforme.

  • Une astuce supplémentaire, les déflecteurs :

En plus des lampes de croissance, il est possible d’installer des réflecteurs
autour des plants pour maximiser la diffusion de la lumière.
Les réflecteurs en aluminium ou en Mylar sont particulièrement efficaces pour renvoyer la lumière vers les plantes, augmentant ainsi leur exposition sans augmenter la consommation d’énergie.

En combinant lampes de croissance et réflecteurs,
vous assurez une luminosité adéquate à vos plants de tomates, favorisant ainsi
leur croissance et leur fructification même en plein hiver.

Contrôler la température et l'humidité pour une culture optimale

Contrôler humidité et température

La température et l’humidité sont deux autres facteurs cruciaux à maîtriser pour
réussir la culture de tomates en hiver sur votre balcon.
Les tomates sont des plantes sensibles aux températures extrêmes.
En hiver, il est donc essentiel de maintenir une température stable et adaptée à leur croissance.

La température idéale pour les tomates se situe entre 18 et 24 degrés Celsius le jour et entre 12 et 18 degrés Celsius la nuit.

Pour maintenir ces conditions, l’utilisation d’un thermostat et d’un chauffage d’appoint peut s’avérer nécessaire, surtout pendant les nuits froides.

En plus de la température, il est crucial de contrôler l’humidité de l’air.
Un taux d’humidité trop élevé peut favoriser le développement de maladies fongiques,
tandis qu’un air trop sec peut stresser les plantes et ralentir leur croissance.

Le taux d’humidité idéal pour les tomates se situe entre 50 et 70 %.

Pour maintenir un taux d’humidité optimal, vous pouvez utiliser
un humidificateur d’air
ou
placer des bacs d’eau près des plants pour augmenter l’humidité ambiante.

Il est également important de ventiler régulièrement l’espace de culture pour éviter la stagnation de l’air et la prolifération des maladies.

Enfin, pour garantir un environnement stable et propice à la culture des tomates en hiver, il est recommandé de surveiller régulièrement les conditions de température et d’humidité à l’aide d’un hygromètre et d’un thermomètre.

En ajustant les paramètres en fonction des besoins de vos plants, vous leur offrez les meilleures conditions pour se développer et produire des fruits même en période hivernale.

Dans cet article sur les tables chauffantes, vous trouverez des renseignement sur un matériel peu couteux que vous pourrez utiliser en matière de chauffage.

La pollinisation des tomates l'hiver

Vous pourriez penser que, puisque l’hiver, les insectes sont absents, et qu’en plus, dans leur protection (serre ou autre) ils ne peuvent pas entrer, vos tomates ne seront pas pollinisées.

Voyons ce qu’il en est :

La pollinisation des tomates est un processus essentiel pour la production de fruits.
Or, les tomates sont des plantes autogames, ce qui signifie qu’elles peuvent se polliniser elles-mêmes.

Toutefois, une bonne pollinisation nécessite souvent une aide extérieure pour améliorer la qualité et la quantité de la récolte, surtout dans des environnements comme un balcon ou en intérieur, où les agents naturels de pollinisation (vent et insectes) peuvent manquer.
En extérieur, c’est souvent le vent qui fait ce travail.

Sur notre balcon, derrière les protections, nous allons devoir « aider », en secouant les pieds par exemple.

Note : La pollinisation est plus efficace lorsque les fleurs sont pleinement ouvertes

faire vibrer les tomatesJouer les bourdons :
La brosse à dents électrique ou un petit vibreur peut faire vibrer les fleurs comme le ferait un bourdon.

Placez l’appareil contre la base de la fleur ou la tige pour la faire vibrer doucement, ce qui aide à libérer le pollen.

Arroser et fertiliser correctement pour une croissance saine

L’arrosage et la fertilisation sont des éléments clés pour assurer une croissance
saine et vigoureuse de vos plants de tomates en hiver.

Arrosage :

En cette saison, les besoins en eau des tomates sont différents de ceux de l’été.
Les températures plus fraîches réduisent l’évaporation de l’eau, et les plants nécessitent donc moins d’arrosage.
Il est donc crucial d’adopter une routine d’arrosage adaptée, en veillant à ce que le sol soit humide, mais pas détrempé.
En effet, un arrosage excessif pourrait entraîner la pourriture des racines et la prolifération de maladies fongiques.
En hiver, il est souvent suffisant d’arroser les plants une à deux fois par semaine, en ajustant la fréquence en fonction des conditions spécifiques de votre balcon.

La fertilisation :

Elle est tout aussi importante pour fournir aux plants de tomates les nutriments nécessaires à leur croissance.

Si azote, phosphore et potassium, sont nécessaires pour favoriser le développement des feuilles, des fleurs et des fruits, en sol vivant, composé comme nous allons le voir, vous n’avez pas besoin d’apporter d’engrais chimiques.
Le compost et les matières organiques fournissent une source naturelle de nutriments :

  • Engrais organiques : Si nécessaire, vous pouvez ajouter du thé de compost ou du lombricompost pour booster la floraison et la fructification.
    Optez pour un apport en potassium plus important (via des cendres de bois par exemple, mais avec modération surtout !) pour stimuler la fructification.
  • Respect de l’équilibre naturel :
    Le sol vivant fonctionne mieux lorsqu’il est perturbé le moins possible.
    Apportez des nutriments en surface, en déposant vos déchets de cuisine par exemple (épluchures…).
    Ces matières organiques amélioreront la structure du sol, favoriseront la rétention d’eau et apporteront des micro-nutriments essentiels à la santé des plantes.

En combinant un arrosage régulier et adapté avec une fertilisation équilibrée, vous
offrez à vos plants de tomates les conditions optimales pour une croissance saine et une production abondante de fruits en hiver.

Astuce : Faire pipi dans l’arrosoir. (1 pipi pour 5 litres d’eau et pas celui du matin au lever svp, car trop concentré) 😉

récolter ses tomates cerise

Protéger les plants des maladies et des nuisibles

Cultiver des tomates en hiver ne signifie pas que vous êtes à l’abri des maladies et des nuisibles.
Au contraire, les conditions hivernales peuvent parfois favoriser le développement de certaines maladies fongiques, et les nuisibles peuvent également trouver refuge dans les espaces de culture indoor.
Pour protéger vos plants de tomates, il est essentiel de mettre en place des mesures de prévention et de traitement efficaces.
Les maladies fongiques, telles que le mildiou ou l’oïdium, sont courantes chez les tomates et peuvent se développer en raison de l’humidité élevée et de la faible ventilation.
Pour prévenir ces maladies, il ne faut pas hésiter à espacer suffisamment vos plants pour permettre une bonne circulation de l’air.
Il faut aussi penser à retirer les feuilles qui touchent le sol et celles qui s’abiment, mortes ou malades, dès leur apparition.
L’utilisation de fongicides naturels, comme le bicarbonate de soude ou l’huile de neem, peut par ailleurs aider à prévenir et à traiter les infections fongiques.
Les nuisibles tels que les pucerons, les aleurodes et les acariens peuvent également attaquer vos plants de tomates en hiver.
Il existe des plantes répulsives que vous pourriez intercaler entre vos plants de tomates.
Pour les contrôler, inspectez régulièrement vos plants et retirez manuellement les insectes visibles.
Introduire des auxiliaires de culture, comme les coccinelles ou les nématodes bénéfiques, n’est pas chose facile en hiver et en milieu restreint comme votre balcon.
Bien sûr, dans les grandes serres des pays nordiques, c’est chose courante.

En résumé, la prophylaxie est la meilleure défense contre les maladies et les nuisibles.

Récolter et entretenir les plants pour une production continue

tomates cerise sur balcon

Et voici enfin la récompense !

La récolte des tomates en hiver est une étape gratifiante qui récompense tous vos efforts de culture.

La récolte

Afin de profiter pleinement de votre récolte, il est important de connaître le moment idéal pour cueillir les fruits et de continuer à entretenir vos plants pour une production continue.
On récolte les tomates lorsqu’elles sont bien mûres, c’est-à-dire lorsqu’elles sont fermes au toucher et ont atteint leur couleur optimale.
Les tomates cerises et naines sont souvent prêtes à être cueillies environ 60 à 75 jours après la plantation.
Pour récolter les tomates sans endommager les plants, utilisez des ciseaux de jardinage ou un couteau propre pour couper les fruits à leur base.
Évitez de tirer ou de tordre les tomates, car cela peut endommager les tiges et réduire la production future.
Après chaque récolte, il est essentiel de continuer à entretenir vos plants pour encourager une production continue.
Retirez régulièrement les feuilles mortes ou jaunies, pincez les gourmands pour concentrer l’énergie de la plante sur la production de fruits et fertilisez les plants selon les besoins.

En outre, pour prolonger la production de vos plants de tomates en hiver, il est possible de pratiquer la taille des tiges principales.

Taille des tiges principales du pied de tomates

La taille des tiges principales des tomates, souvent appelée étêtage, est une technique de taille visant à limiter la croissance de la plante pour concentrer l’énergie sur la production de fruits. Cette taille est surtout pratiquée sur les variétés indéterminées (qui poussent de manière continue et en hauteur) et permet de mieux gérer la croissance, notamment lorsque l’espace est limité, comme sur un balcon, ou en fin de saison pour accélérer la maturation des fruits déjà présents.

D’autant que sur un balcon ou dans une petite serre, les tomates peuvent rapidement vouloir dépasser l’espace disponible. Tailler la tige principale permet de contrôler la hauteur des plantes.

Et puis, en limitant la croissance des tiges, la plante consacre plus d’énergie à la maturation des fruits existants, plutôt qu’à produire de nouvelles pousses ou fleurs.
Ainsi, la plante ne s’épuise pas à produire un trop grand nombre de fleurs et de fruits.

En résumé

La culture en hiver est plus lente qu’en été, en raison du froid et du manque de lumière. Soyez patient et observez régulièrement l’évolution de vos plantes. Si elles semblent en souffrance (feuilles jaunes, croissance ralentie), ajustez l’arrosage, la lumière ou la température.

Résumé des conditions optimales

  • Température : 18-24°C en journée, 10-15°C la nuit.
  • Lumière : 6 à 8 heures de lumière naturelle ou 12 à 16 heures avec éclairage artificiel.
  • Arrosage : Modéré, en fonction de l’humidité du sol vivant.
  • Protection : Paillis, mini-serres, isolation des pots.

En suivant ces conseils, vous pouvez espérer une récolte de tomates fraîches même en hiver, tout en préservant la richesse du sol vivant.

En conclusion, cultiver des tomates en hiver sur votre balcon est un défi
passionnant qui demande une attention particulière aux détails et une gestion rigoureuse des conditions de croissance.
En choisissant les variétés adaptées, en préparant soigneusement le sol et les contenants, en assurant une luminosité adéquate et en contrôlant la température et l’humidité, vous pouvez créer un environnement propice à la culture de tomates en hiver.

En suivant ces conseils et en adoptant une approche proactive face aux maladies et aux
nuisibles, vous maximisez vos chances de réussir une récolte abondante et savoureuse même pendant les mois les plus froids de l’année.

C'est décidé ? vous vous lancez ?

Vous avez peut-être déjà essayé.
En hydroponie, en serre, c’est même assez fréquent.

Quoi qu’il en soit, que pensez-vous de l’idée d’avoir des tomates en hiver sur son balcon.
En France métropolitaine, je veux dire.
Car certains pays sont plus ou moins favorables à cette culture et je sais que j’ai des lecteurs au Canada par exemple…ou au Cameroun.

Dites-moi tout dans les commentaires.

Cet article a 2 commentaires

  1. Estelle

    Ahaha! Un defi que je n’ai jamais tenté, sauf dans ma cuisine dans ma jeunesse où clairement les conditions n’étaient pas adaptées.
    Mais au delà du challenge, je trouve que ton article explique très bien le fait que les plantes ont de réels besoins pour s’épanouir et que pour cultiver un potager ou aménager des végétaux sur un balcon, il faut un minimum s’assurer que les conditions de croissances sont réunies pour que cela fonctionne…

    ps : J’ai appris en formation que le paramètre c’etait l’écart de température nuit vs jours qui est crucial dans la fructification. Je ne l’ai jamais vérifié, j’avoue! 🙂

    1. Noyaudujardin

      Oui Estelle, c’est exact : la température qu’on prend en considération pour la culture, ici des tomates sur balcon, c’est la moyenne entre le jour et la nuit. Et il faut aussi tenir compte de la différence. Et de la lumière associée. En gros, on ne fera jamais aussi bien et aussi précis que la Nature.
      En serre professionnelle, les ordinateurs calculent tout ça au centième 😉

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