You are currently viewing Le meilleur purin de plante pour chaque utilisation

Le meilleur purin de plante pour chaque utilisation

J’ai un problème au jardin
Quel purin de plante puis-je employer ?
Comment le faire moi-même facilement ?

Voici les questions que nous nous posons le plus souvent face à un souci au jardin.

Or, il existe toutes sortes de purins de plantes pour corriger ou éviter les problèmes.
Chacun a sa spécificité.
Dans cet article, vous trouverez la liste des principaux effets de chaque préparation à base de plantes.

Comment décider de ce qui sera bénéfique pour le jardin

Au jardin Bio, pour des soins naturels, nous avons appris à nous servir des purins de plantes, mais aussi des décoctions, tisanes et maintenant, nous avons découvert les extraits fermentés.
L’idée étant de maintenir la plante dans un état d’équilibre, qui sera défavorable à ses bioagresseurs.
Il vaudra donc mieux agir en prévention lors de stress (chaleur, humidité, pollution…)

Les leviers :

  • Créer un climat défavorable au développement des maladies et des pathogènes.
  • Réduire les phénomènes de suroxydation et de survoltage.
  • Stimuler des défenses naturelles des plantes.
    (un exemple avec l’extrait fermenté d’orties par

     Antoine Chedru)

Pourtant, dans cette multitude de recettes de purins de plantes,
comment s’y retrouver ?

Nous allons appréhender

  • les différentes méthodes et
  • les différentes plantes utilisées
  • avec, pour chacune, l’utilisation qu’on peut en faire.

Nous parlerons aussi des précautions à prendre.

Les différents modes d’action :

Fongicide,
insecticide,
stimulant,
fertilisant…

Pour quelles applications ?

Le purin de plantes a plusieurs indications :

  • Le fongicide :  détruit les champignons parasites.
  • L’insecticide : détruit les insectes “indésirables”.
  • Un insectifuge :  éloigne les insectes.
  • Un stimulant :  renforce la plante.
  • Un fertilisant :  enrichit et nourrit la plante ou son support de culture.

Sous quelle forme utiliser le purin de plante ?

Différentes formes de préparations des purins de plantes

Quelles sont les différences entre les diverses préparations ?

En fait, le terme de tisane est le terme large qui regroupe différentes techniques d‘infusion comme la macération ou la décoction.

Comment procéder pour extraire les principes actifs des plantes ?

Afin d’extraire les principes actifs de la plante qu’on utilise, il va falloir lui faire subir un traitement particulier de façon à enclencher un processus de multiplication des microorganismes qui transformeront la préparation en extrait végétal. 

Les différentes formes de préparations

Et leurs recettes (dérouler le tableau)

Infusion
décoction
macération
purin
extrait fermenté

  • On plonge les parties de plantes utilisées dans l’eau froide,
  • On laisse monter la température jusqu’au frémissement (petits bouillons sur le tour du récipient) et on coupe immédiatement la source de chaleur.
  • Laisser infuser jusqu’à refroidissement puis filtrer.
  • Conservation : Le mieux est d’utiliser l’infusion immédiatement. Il est toutefois possible de la conserver dans un récipient fermé (en ne laissant pas d’air) quelques jours au réfrigérateur.

  • On l’obtient en faisant bouillir les plantes.
  • Il faut alors les laisser tremper 24h dans l’eau à température ambiante.
  • Ensuite, porter le tout à ébullition et laisser bouillir 20 à 30 mn (petits bouillons), avec couvercle pour ne pas perdre les principes actifs.
  • Laisser refroidir (en gardant le couvercle)
  • puis filtrer.
  • Conservation : maximum 2 jours.
  • Laisser tremper les plantes dans l’eau à température ambiante de 1 à plusieurs jours selon les macérations,
  • Attention de ne pas atteindre le stade de la fermentation (moment du dégagement gazeux).
  • Filtrer
  • Utiliser pur ou dilué selon les cas.
  • Conservation :
    Elle est difficile, car il y a risque de fermentation.
  • C’est une macération plus ou moins prolongée (jusqu’à fermentation) dans un récipient (tous matériaux sauf métal),
  • On utilise souvent 1 kg de plantes pour 10 litres d’eau de pluie.
  • La préparation sera mélangée quotidiennement.
  • La fermentation est terminée lorsqu’il n’y a plus de petites bulles qui remontent pendant le brassage (la durée dépend de nombreux facteurs tels que la plante et la température ambiante, elle peut prendre entre 3 et 10 jours).
  • Filtrer le mélange avant de l’utiliser.
  • Conserver : jusqu’à plusieurs semaines dans des bidons opaques.
    Les remplir à ras-bord et fermer hermétiquement afin d’éviter l’oxydation du mélange par l’air.
  • Remarque : Dans le but d’éviter les pontes de moustiques pendant la macération, il est judicieux de couvrir le mélange d’un couvercle non hermétique, d’une bâche ou d’une toile.
  • Utilisation :
    En pulvérisation en y ajoutant un « agent mouillant » tel que savon ( liquide vaisselle), du lait ou un extrait de racines de saponaires, de façon à permettre au produit de mieux se fixer sur la plante.

Il s’agit d’enclencher un processus de fermentation.

Il faut utiliser des plantes fraîches.

La dose de plantes à utiliser est de 1 kg dans 10 L d’eau, juste avant la floraison et le matin

La plante sèche aura, elle, plutôt un effet curatif
La dose sera de 250 g pour 10 l d’eau de pluie ou de source (PH entre 6 et 7).

 

Utilisations des différents purins de plantes

Purin de plante. Propriétés des plantes
crédit photo "les jardiniers du Bessin"

Avec leur recette (dérouler le tableau)

Pour chaque plante

  • Mélanger 1kg de plantes séchées pour 10 litres d’eau. Faire bouillir pendant 30 mn et laisser reposer toute la journée.
  • Pulvérisation foliaire de la décoction non diluée.
  • Appliquer tous les 10 à 15 jours préventivement ou curativement contre les pucerons.
  • Extrait fermenté (1 kg de plante fraîche dans 10 litres d’eau) dilué à 10 %.
    Pulvérisé pur sur le sol, il repousse les limaces
  • Hacher 50 g d’ail et 650 g d’oignons avec leur peau. Verser dans 10 l d’eau bouillante et laisser macérer 12 heures.
  • Pulvérisation foliaire de l’infusion non diluée.
  • Prévention et traitement des maladies cryptogamiques (rouille, moniliose, cloque, mildiou, taches noires, oïdium)

  • Macération huileuse : 100 g d’ail broyé macéré 12 heures dans 2 cuillères à soupe d’huile de lin ou de paraffine.
    Versez 1 l d’eau et filtrez.
    Attendez une semaine.

    En pulvérisation : dilué à 5 % contre les pucerons, acariens et la mouche de l’oignon.

  • Faire macérer 1kg de feuilles fraiches dans 10 litres d’eau pendant 1 ou 2 semaines. Filtrer.
  • Pulvérisation par temps humide, dilué à 20%
  • Prévention de la tavelure.
  • Faire infuser 50g de fleurs séchées par litre d’eau.
  • En pulvérisation
  • Prévention des maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium) dilution à 10%.
    Insectifuge (pucerons, piéride du chou, carpocapse) et stimulant, non diluée.

 

  • 300g  de feuilles fraîches externes pour 1l d’eau de pluie.
    Laisser macérer 10/12 jours. Filtrer.
  • Pulvérisation pour insectifuge et maladies cryptogamiques ; arrosage comme stimulant.
  • Insectifuge, dilution à 5% contre les altises.
    Non dilué comme stimulant (contient azote et oligo-éléments) et maladies cryptogamiques (hernie du chou).

  • Extrait fermenté : 0,50 cl de préparation pour 10 litres d’eau de pluie.
    En arrosage : dilué à 5 %
    Fertilisant:
    apporte de l’azote aux plantes.
  • 1kg de consoude fraîche pour 10l d’eau de pluie.
    Laisser macérer 2 semaines. Filtrer.
    Conservation : plusieurs mois dans un récipient bouché.
  • Arrosage :
    Dilution à 5% pour pommes de terre et tomates.
    Dilution à 30% pour les autres légumes et fleurs.
  • Purin riche en oligo-éléments, en minéraux (potasse). Vertus stimulatrices, prévention des végétaux contre maladies et parasites.
    Grand complément du purin d’ortie.

  • Extrait fermenté : 1 kg de plante fraîche dans 10 litres d’eau.
    – Dilué à 20 % en arrosage
    – ou dilué à 5 % en pulvérisation foliaire.
    Favorise une bonne mise à fruit (Riche en potasse et en bore).

    En mulch : On utilise les feuilles fraîches en couverture du sol.
    Ou comme activateur de compost.
  • 1 kg de fougères mâles pour 10 litres d’eau de pluie.
    Laisser macérer une dizaine de jours.
    Conservation : quelques semaines à l’abri de la lumière dans un récipient bouché (verre ou plastique)
  • Dilution à 10% en arrosage. 2 arrosages avant semis (taupins)
    Dilution à 10% en pulvérisation foliaire (puceron lanigère et cicadelle
  • Propriétés insecticides et répulsives.
    Etalée fraîche sous les plans, elle étale la piéride du chou.
    Les déchets de fermentation attirent les limaces et les intoxiquent (riche en métaldéhyde).

  • Extrait fermenté : 1 kg de plante dans 10 litres d’eau.
    Pur, il est efficace contre les pucerons (notamment le puceron lanigère) et la cicadelle de la vigne.
    Dilué à 10 % et pulvérisé 2 fois avant plantation. C’est aussi un répulsif contre le taupin sur la pomme de terre.
  • Faire macérer 5 branches de genêt à balai dans 10 litres d’eau durant 18 jours. Filtrer.
  • Pulvérisation foliaire, non dilué
  • Insectifuge contre toutes chenilles et papillons (piéride du chou)
  • Faire macérer jusqu’à fermentation 1 kg de lavande fraîche  (angustifolia)  dans 10 litres d’eau. Filtrer.
    Infusion à utiliser pure. : 100 g de fleurs fraîches pour 1 l d’eau.
  • Pulvérisation après dilution à 20%  (1 l pour 5 l d’eau).

Faire macérer, 2 à 3 semaines, 1kg de feuilles de noyer broyées dans 10 litres d’eau. Filtrer.

Pulvérisation foliaire : pur

Insectifuge contre pucerons et chenilles.

Contenu de va-et-vient
  • 1 kg d’orties (tiges et feuilles hachées, avant la montée en graines) pour 10 l d’eau de pluie. Filtrer avant usage.
    Macération : au bout de 24h, insecticide et fongicide.
    Purin : après fermentation d’une ou 2 semaines, très bon engrais.
    Conservation : quelques semaines à l’abri de la lumière dans un récipient bouché (verre ou plastique, jamais métal).
  • Dilution à 20% en pulvérisation foliaire (insectifuge si dose adaptée, fongicide) ou en arrosage (engrais).
    Ne pas traiter durant les heures chaudes et pendant la floraison.
  • Apport : azote, oligo-éléments, sels minéraux, potassium.
    Agit contre la chlorose. Active la vie microbienne et assainit les germes pathogènes d’un compost.
    Engrais, dynamisant et stimulateur de croissance.
    Prévention contre les maladies cryptogamiques.

  • Extrait fermenté : 1 kg de plante fraîche dans 10 l d’eau.
    Dilué à 20 % en arrosage, en pulvérisation foliaire, ou pour le pralinage des racines.
    Activateur de compost.
    Infusion (1 kg dans 10 l pendant 12 h) diluée à 10 %, insectifuge  (pucerons, acariens, carpocapse).
  • Faire macérer 1kg de pissenlit haché ou broyé (racines, feuilles fleurs) dans 10 litres d’eau durant 2 à 3 semaines. Filtrer.
  • Arrosage dilué à 20% à tous les stades de développement.
    Peut être utilisé pur, en arrosage, avant la mise en place des légumes.
  • Favorise la croissance des légumes. Riche en potasse (améliore la production de fruits et de fleurs) et en phosphore (aide au développement des racines et fortifiant)
    Peut être mélangé à du purin d’orties.
    Insectifuge.
  • Faire macérer 24h 1 kg de tiges et feuilles fraîches dans 10 l d’eau de pluie. Faire bouillir 1 h. Laisser refroidir et infuser 1 nuit puis filtrer.
  • Pulvérisation foliaire de la décoction diluée à 20%.
    Renouveler toutes les 2 ou 3 semaines durant la période de végétation.
    Peut être associé au purin d’ortie.
  • Effet insecticide et fongicide.
    Prévention et traitement des maladies cryptogamiques (rouille, moniliose, cloque, mildiou, taches noires, oïdium , botrytis).
    Riche en silice, potassium, calcium, phosphore, cuivre, magnésium.
  • Infusion :
    300 g de feuilles et de racines dans 10 litres d’eau de pluie bouillante.
    Macération :
    100 g de racines dans 10 l d’eau de pluie une dizaine de jours. Filtrer.
  • Diluer à 10% l’infusion :
    pulvérisation contre la moniliose.
    Utiliser pur  le purin:
    arrosage pour la fonte des semis.
  • Propriétés fongicides, efficace contre la moniliose et contre la fonte des semis.
    Insectifuge, répulsif des doryphores.
  • Plonger 500g de feuilles fraîches dans 3l d’eau bouillante.
    Attendre la nouvelle ébullition. Retirer du feu. Couvrir et laisser infuser 24h.
    Filtrer. Ne se conserve pas.
  • – Pulvérisation foliaire immédiate de l’infusion non diluée.
    Prévention contre la teigne du poireau, les pucerons noirs (fève, cerisier).
    Ou
    – Arrosage dilué à 20% : répulsif contre les limaces.
  • Attention aux éventuelles allergies (mettre des gants)
    800 g de feuilles et de jeunes tiges (avant floraison).
    Laisser macérer 10 jours dans 10l d’eau de pluie.
    On peut y associer des macérations de lavande, mélisse ou menthe poivrée, toujours préparées à part.
  • Diluer à 20% (1 l pour 5 l d’eau de pluie).
  • Répulsive et insecticide.
    Arrosage contre limaces et ravageurs divers.
    Pulvérisation contre pucerons.
  • 1 kg de feuilles dans 5 litres d’eau bouillante. Laisser refroidir et filtrer.
  • Pulvériser pur, ou passer à l’éponge sur les chancres.
  • Fongicide sur chancre du pommier et du poirier. Oïdium.

 

  • Faire macérer 1kg de feuilles dans 10 l d’eau de pluie.
  • Arrosage dilué à 10%
  • Fortifie les légumes et améliore les sols fatigués.
  • Faire macérer 1 kg de feuilles, fleurs, fruits finement hachés dans 10 l d’eau de pluie une dizaine de jours.
  • Pulvériser ou arroser non dilué.
  • Contre pucerons, piéride du chou, altises, thrips, noctuelles. Contre les attaques de rongeurs sur les racines de plantes et arbres.

  • Extrait fermenté : dilué à 10 %
    1 kg de plante fraîche dans 10 litres d’eau de pluie.
    En arrosage pour dissuader les taupes, campagnols et autres rongeurs.
  • Faire tremper pendant 24h 400 g de plantes fraîches dans 10  l d’eau.
    Faire bouillir durant 15 mn. Laisser refroidir et filtrer.
  • Pulvériser sans diluer.
  • Contre pucerons, chenilles, altises, mouches des légumes, aleurodes.

  • Extrait fermenté : 1 kg pour 10 litres d’eau. Non dilué contre la mouche du chou et d’autres insectes (comme pucerons, noctuelles…).
  • Faire macérer 1kg de feuilles et tiges dans 10 l d’eau de pluie durant 2 à 3 jours. Filtrer.
  • Pulvériser pur en prévention.
  • Préventif contre teigne du poireau, piéride. Curatif contre les pucerons.
  • Faire macérer une dizaine de jours 1kg de feuilles, tiges, fleurs finement hachées dans 10 litres d’eau.
  • – Arrosage après dilution à 10%.
    – Pulvérisation dilution à 5%.
  • Tonique pour les végétaux, fait fleurir plantes à fleurs et rosiers. Éviter sur salades, oignons et carottes.
    Activateur de compost.

Riche en bore.
Les plantes à grosses graines ont besoin de bore avant la floraison.
C’est à ce moment qu’on ajoute la macération de luzerne au mélange ortie /consoude.

Remplace l’ortie les années sèches.
En fait, dès qu’on remarque que la bardane pousse spontanément, il faut s’en servir.

En pulvérisation avant l’apparition du stress, en anticipation, donc en préventif et pas en curatif pour ne pas ajouter un stress à la plante traitée.

Elle régule la gestion de l’eau dans la plante.

Conditions d'utilisations des préparations à base de plantes

Les préparations à base de plantes contiennent des principes actifs, c’est pour cela qu’elles ont un impact sur la santé des plantes. En conséquence, elles ne sont pas anodines.

Comme les médicaments chez l’humain, il faut bien connaitre l’état de la plante et la traiter avec juste ce qu’il faut.

Un exemple : Une plante traitée avec du purin d’ortie recevra de l’azote.
On pourrait croire que ce sera favorable dans tous les cas, or, l’azote est un poison pour la plante.
Elle va donc tenter de s’en débarrasser et va attirer les pucerons qui viendront prélever de la sève, comme nous ferions une saignée en médecine humaine.
Attirer les pucerons n’était pas notre intention.
Le remède peut alors être pire que le mal.

C’est la dose qui fait le poison (Paracelse).

Le purin d’orties utilisé pur est un bon DESHERBANT

Quand traiter avec un purin de plante

De même, il ne faut pas traiter inutilement
une plante déjà stressée.

quand traiter les plantes aux macérations

Si le stress est un stress hydrique, ou, de la même façon, si le stress est dû au gel, on attend de meilleures conditions atmosphériques. Et si le stress est dû à une maladie, on traite avec des huiles essentielles.

Comment conserver mon extrait fermenté

Comme on ne peut pas forcément trouver toutes les plantes toute l’année
et parceque préparer un extrait fermenté en petite quantité prend du temps,
il peut être intéressant de le conserver.
Jusqu’à 1 an, jusqu’à la prochaine fabrication :

Pour 5 litres d’EF :

Il suffit d’ajouter : 

  • 1 ml Huile
    essentielle de Romarin à camphre
  • + 1 ml d’huile végétale biologique de
    colza
  • + 5 ml de liquide vaisselle biologique (pour
    solubiliser le mélange).

Mettre ensuite en bidon et stocker 1 an entre 5 et 20°C

Et si on en parlait ?

article plus commentaires égal partage

Les commentaires sont la continuation d’un article de Blog.

C’est pourquoi j’aimerais beaucoup avoir votre avis sur les extraits fermentés, purins etc…

Quelles tisanes, infusions, purins, décoctions, macérations, utilisez-vous ?
Et si vous nous en disiez plus sur vos pratiques, vos méthodes de fabrication ?

Avez-vous obtenu des résultats flagrants ?

Ou, au contraire, avez-vous découvert ces pratiques aujourd’hui ?

Laisser un commentaire