On n’aura plus de pesticides à cause des perturbations politiques internationales ?
Tant mieux !
Les micro-organismes efficaces
peuvent remplacer les engrais
mais pas que…
Dans cet article
ToggleLes micro-organismes efficaces pourraient SAUVER la PLANÈTE
Vous êtes un(e) jardinier(e) soucieux de la planète.
Vous êtes avide de solution pour l’aider tout en favorisant en même temps votre jardin.
Et bien voici une solution qui vous plaira, d’autant qu’elle s’applique à beaucoup d’autres domaines de votre vie.
Nous parlons beaucoup des micro-organismes efficaces dans les articles de ce blog, puisque nous parlons de « sol vivant » et que ces bactéries et levures en font partie.
Les micro-organismes efficaces, à quoi ça sert au juste ?
Sous l’effet des EM s’établit un équilibre naturel des micro-organismes utiles
Au jardin, ces micro-organismes transforment l’humus en minéraux assimilables par les plantes. Ils produisent de l’azote et des antioxydants.
En cuisine, nous connaissons ceux qui permettent les fermentations dans la confection du pain, ceux de la bière, du vin, du fromage, de la choucroute, et autres aliments fermentés…
Si on prend en compte le fait que le sol est un organisme vivant, on peut considérer que les sols sont le système de digestion au service des plantes.
Par conséquent, les micro-organismes efficaces sont utiles au sol pour l’entretenir en bonne santé comme nos probiotiques le sont dans nos intestins.
Mais ces EM vont plus loin que la simple fermentation.
Ils libèrent des substances actives antioxydantes, bioactives et fortement énergétiques à partir de matériaux organiques. C’est ainsi qu’ils augmentent
l’énergie positive et structurante qui favorise la vie.
Comment multiplier les micro-organismes efficaces soi-même ?
C’est le professeur Teruo Higa au Japon, qui a mis au point un mélange d’environ 80 micro-organismes différents
Le professeur Teruo Higa
Qui est ce « père » des EM ?
Dans sa jeunesse, c’était un scientifique fabriquant des pesticides.
Il est docteur en agronomie et professeur d’université en horticulture à l’université de Ryukyus à Okinawa (Japon)
Un jour, atteint d’un cancer, il s’est tourné vers LA VIE et s’est dès lors intéressé aux micro-organismes (levures, bactéries lactiques, bactéries phototrophes) et en particulier à leurs applications dans le domaine de l’agriculture.
En fait, au départ, Teruo Higa cherchait UNE bactérie qui aurait toutes les propriétés qu’il recherchait.
Finalement, sans résultat probant, il a jeté les bactéries fruits de ses recherches dans un sceau pour les éliminer, à regret. C’est alors qu’il a épandu le contenu de cette « poubelle » sur la pelouse devant le labo.
Un peu plus tard, il a pu constater qu’une touffe était bien grasse, bien fournie…C’est ainsi qu’il a découvert le coktail de bactérie qui fonctionnait.
Teruo Higa prétend également que les EM participeraient à l’évolution positive de la terre.
En effet, sur terre, on compte désormais beaucoup trop de micro-organismes oxydants (98% alors qu’il faudrait qu’il n’y en ait que 2%)
D’un point de vue microbiologique, la Terre s’approche donc de la fin de sa fertilité.
Les EM que propose Tenuo Huga seraient ainsi LA solution, puisqu’ils créent des forces régénératrices importantes.
Ils utilisent trois champs d’action :
- la fermentation
- l’antioxydation
- la transmission de vibrations
On achète la souche mère qu’on peut multiplier chez-soi.
La recette :
Ces bactéries choisies aiment le sucre.
C’est pourquoi on va leur offrir soit du sucre, soit de la mélasse :
- Pour un bidon de 10 l
- 500ml de mélasse
- 500 ml d’eau douce non chlorée (de source si possible)
– On ferme alors le bidon dans lequel on a introduit une résistance thermoplongeante (d’aquarium par exemple).
Celle-ci gardera le mélange à 34 °C
Pour créer un mouvement des fluides, on protège le bidon afin de conserver la chaleur autour (et moins au-dessus), ce qui provoque une circulation des fluides qui favorise le mélange.
En 48 h (3 jours maximum), le PH (acidité) est descendu à 3.5 On peut le vérifier avec des bandelettes (en pharmacie, bandelettes Ph 4) ou un ph-mètre électronique..
Ou dès qu’il n’y a plus de bulles. Si un dégagement continu est encore visible, on ne met pas en bouteille (risque d’explosion).
– Mettre en bouteilles et chasser l’air (car certaines souches sont aérobies, d’autres sont anaérobies et vivent en symbiose. Par conséquent, s’il reste de l’air, certaines souches vont se développer au détriment des autres).
On sait alors que l’incubation est terminée.
Ce mélange peut se conserver un an sans problème, tant qu’il n’est pas dilué.
Ensuite, il vaut mieux l’utiliser dans les 3 jours pour qu’il garde son efficacité.
Utilisations des micro-organismes efficaces ou EM
Depuis les années 1980, on connait de nombreuses applications aux préparations à base d’ EM
- dans la maison,
- pour le jardin,
- en élevage (litières, pelage des animaux…),
- pour le compostage,
- pour le traitement des eaux usées,
- etc…
En jardinage :
Ils remplacent les engrais, accélèrent la décomposition des matières organiques, favorisent la croissance et la bonne santé des plantes.
On l’utilisera par conséquent en pulvérisation de préférence le soir (à enfouir par léger griffage si possible, car les EM n’aiment pas les UV), directement sur les cultures et sur le sol en général, autour des rosiers, au pied des arbustes et des fruitiers, pour arroser les paillages. Ils permettent de dynamiser la formation d’humus partout où on aura épandu de la matière organique, des déchets verts ou des feuilles mortes, de la tonte de gazon, afin d’augmenter la fertilité.
Vous vous en doutez, ils seront utiles également au composteur.
On remarque en général une diminution des parasites. En effet, les plantes étant plus fortes, elles se défendent d’elle-même.
On peut par ailleurs les utiliser sur les jardinières.
Comme nourriture pour les volailles, on peut aller encore plus loin
Une fermentation supplémentaire :
Le mélange précédemment réalisé peut être mélangé ainsi avec :
- des restes de nourriture (restes d’extracteur de jus),
- du son de blé ou de riz (apport de vitamines et minéraux)
- du mélange EM
La bonne consistance se reconnait lorsqu’on prend une poignée qu’on serre dans le poing : le jus ne doit pas couler entre les doigts.
On place en pots hermétiques, en tassant pour chasser l’air et en ajoutant un film au-dessus, de façon à éviter le contact de l’air.
Au bout de 3 semaines, le mélange fermenté est prêt à être utilisé.
Autres applications :
- On peut l’épandre sur les cultures.
Les vers de terre en raffolent et viennent le récupérer à la surface. - Dans le compost également, on en ajoute quelques poignées.
- En pulvérisation sur les plantes (entre 1 et 3% = 1 litre pour 100 litres d’eau).
- En cave pour améliorer la conservation des récoltes.
- Dans les fosses septiques
- etc…
Bibliographie :
Cet ouvrage standard explique la technologie EM
Dr. Higa, Teruro :
EM UNE REVOLUTION POUR SAUVER LA PLANETE
Mais EM est une marque déposée de technologie, et oui !
Nous venons de voir comment les multiplier chez-soi à partir d’un flacon du commerce.
Voyons maintenant comment en fabriquer simplement à partir de litière de forêt.
La LiFoFer
Nous l’avons vu précédemment, EM est une marque déposée, mais on peut acheter des flacons d’origine et les reproduire.
Ainsi, on obtient la reproduction des souches sélectionnées par Tenuo Higa.
Ces souches de micro-organismes sélectionnées, pour les sols de chez nous, sont d’origine exotique.
Pour ou contre les micro-organismes de Tenuo Higa
L’avantage des EM c’est qu’on est sûr qu’ils ne contiennent pas de pathogènes.
Les EM semblent être une baguette magique, pourtant…
Comment les micro-organismes de notre sol vont-t-ils réagir ?
Les micro-organismes endogènes ne vont-ils pas être supplantés par des « étrangers » (c’est toute la controverse de l’immigration).
John KEMPF nous explique que ce qu’il faut, c’est apporter des bactéries, quelles qu’elles soient, c’est toujours favorable.
En effet, il faudrait mettre une douzaine de souches de bactéries pour être efficace.
Le fait de mettre des bactéries sélectionnées pour leur résistance, leur robustesse, et du fait qu’elles vont proliférer dans l’horizon racinaire, va créer un environnement favorable à l’installation de nos bactéries « autochtones ».
Retenons à minima PGPV et PGPR comme souches pour remettre en vie les sols car elles vont proliférer.
Il existe d’autres méthodes pour favoriser les micro-organismes efficaces (non brevetés) de notre sol
En effet, il est possible d’obtenir des micro-organismes efficaces
en suivant d’autres méthodes.
Et notamment, des micro-organismes adaptés à notre climat, à notre lieu…
Pourquoi et comment récolter ses propres micro-organismes efficaces ?
La litière de forêt nous offre ses trésors qu’on peut multiplier suivant une recette bien rodée.
Découvrez l’article sur la LiFoFer
Pour aller plus loin
Les livres
Le manuel de la litière fermentée chez « terre et Humanisme »
est un bon livre pour aborder le domaine des micro-organismes.
Il se compose de nombreuses fiches pratiques très détaillées pour cultiver ses légumes du semis à la récolte en utilisant les EM.,
ce qui est très appréciable surtout pour les débutants.
C’est à votre tour
C’est fascinant la nature, personnellement, je garde les restes de légumes, fruits, épluchures dans un petit bac avec du terreau (obtenu avec la décomposition). J’ajoute un peu de yaourt nature et les petits vers viennent plus rapidement. Des plantes poussent par les graines, mais je n’ai pas la main verte, car elles meurent assez facilement.
Merci pour ce retour d’expérience.
Tu pourrais essayer le bokashi. Tes restes de légumes sont compostés de la même manière, mais à l’abri de l’oxygène (à l’abri de l’air). Il suffit pour cela de les placer dans un bison étanche et de recouvrir d’un film plastique lorsque tu rajoutes des éléments.C’est assez simple à réaliser. Tu peux y ajouter ton yaourt si tu veux, afin d’ensemencer avec des bactéries lactiques.
Un prochain article précisera les recettes et surtout, les comparera.
Top ton article ! Je m’efforce de recycler au maximum mais cets vrai que c’est difficile à chaque fois.
Plusieurs articles sur le recyclage vont voir le jour, car vous êtes plusieurs à me dire la même chose : entre la théorie et la pratique…
Pourtant, c’est simple, donc je vais faire un pas à pas.