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La mal bouffe

Ce qu’on mange a une influence sur notre humeur.
Une raison de plus de cultiver ce qu’on mange:

Dans l’article sur la bonne humeur (lisez l’article en cliquant ici si vous ne l’avez pas fait)
vous avez justement compris que la mal bouffe ne permettait pas cet équilibre de nos humeurs. Pour compenser, combien de travail nos organes doivent-ils fournir de travail  ?

Vous le savez, et plus personne ne songe à le nier:

La mal bouffe est destructrice pour notre corps.

Dans les plats industriels on peut trouver des viandes aux hormones, chargées d’antibiotiques et de vaccins. Mais aussi des sucres raffinés voire carrément chimiques Les boissons industrielles sont parfois assaisonnées outrageusement d’édulcorants. On trouve dans nombre d’aliments transformés des huiles saturées, les mauvaises graisses (gras trans), des pesticides, des herbicides, issus de la culture des ingrédients. On ne compte plus les additifs alimentaires, les perturbateurs endocriniens des emballages alimentaires.…Que de “gros mots” incompréhensibles les cachent ? Beaucoup sont inscrits sur les emballages de notre nourriture quotidienne. Pourtant, ce sont des poisons pour notre corps.

Que trouve t-on dans les rayons des supermarchés ?

Des produits largement complémentés en divers éléments (vitamines, minéraux etc…) Pourquoi a t-on besoin de rajouter ces compléments ? Parce qu’ils font vendre.

La publicité trompe, la publicité incite, la publicité réussit à faire le menu, notamment chez les enfants.

En tant que parents, comment lutter contre la pub créée rien que pour eux ? Manipulation !

Et comment avoir des repères sur ce qu’il faut manger lorsque le produit propose justement les vitamines et minéraux, ces compléments qu’on vous désigne comme “nécessaires”.  Ces pratiques racoleuses trompent les utilisateurs en leur faisant croire que le produit présenté est TOUT et peut TOUT dans son alimentation.

Désormais nous mangeons près de 90% de produits transformés.

Or, nous voulons savoir ce que nous mangeons et de où proviennent les produits (osera t-on dire aliments ?). que nous avalons.
L’industrie agroalimentaire essaie de nous leurrer en brouillant la réalité du produit.

Que pensez-vous que nous mangerons dans 20 ans ?

  • De la viande synthétique ?
  • Des vers ?
  • des chenilles ?
  • des algues ?

Pourquoi pas en fait ?

Lorsque j’étais petite (il y a longtemps, dans le début des années 60) je croyais qu’en l’an 2000 (ce qui me paraissait alors très lointain) on mangerait des pilules alimentaires…on n’est pas loin des pilules puisqu’on doit compenser le manque d’éléments nutritifs par des compléments alimentaires voire des médicaments pour soigner les maux que cela a engendré.

Dans la réalité actuelle, qu’en est-il ?

On sait que la malbouffe fait grossir mais la science nous dit désormais que

La mal bouffe pourrait aussi faire rétrécir nos cerveaux.

Les scientifiques passent à table

Ils ont démontré (grâce à des expériences sur des rats) qu’une alimentation riche en gras et en sucre conduit à des modifications des parties du cerveau utilisées pour la mémoire.
(ici la vidéo de la chaine ARTE  dont je vous fais un rapide résumé)

Une consommation importante de matières grasses et de sucres reprogramment le cerveau

Le cerveau se construit pendant la grossesse. Son fonctionnement, plus tard, dépend de la manière dont il aura été nourri et de ce que la mère aura avalé pendant neuf mois.

En Australie, l’une des meilleures spécialistes du lien entre nutrition et cerveau elle a examiné le comportement de milliers d’enfants selon les habitudes alimentaires de leur mère.
Elle a ensuite observé le comportement émotionnel de leurs enfants sur les cinq premières années de leur vie.
Les constatations qu’elle a faites sont alarmantes:

L’alimentation de la mère impacte la santé psychique de l’enfant.

Les mères dont l’alimentation pendant la grossesse se résumait à des produits transformés, des boissons sucrées des snacks salés, avaient ensuite des enfants plus susceptibles d’être agressifs colériques et capricieux.

L’alimentation de la mère a ses responsabilités, mais l’alimentation de l’enfant compte autant que celle de la mère. Trop de mal bouffe et trop peu d’aliments sains génèrent plus de comportements colériques et agressifs mais aussi plus de tristesse et d’anxiété, d’inquiétude et de cauchemars.

Il existe un lien entre la qualité de l’alimentation et les problèmes d’humeur chez les enfants.

Les carences de la nourriture transformée (la junk food)  souvent vide de nutriments, n’apporte pas tous ceux dont le corps et surtout les neurones ont besoin.

à suivre: les Omega 3 et le cerveau