On entend partout qu’il faudrait mieux manger.
Mais la mal bouffe, c’est quoi au juste ?
L’alimentation occupe une place centrale dans notre vie quotidienne, influençant non seulement notre santé physique, mais aussi notre bien-être général. Pourtant, dans notre société moderne, la « malbouffe » a pris une place prépondérante, séduisant par sa praticité, ses saveurs souvent additives et son accessibilité économique. Derrière cette apparente simplicité se cachent toutefois des conséquences néfastes pour la santé : obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, et bien d’autres problèmes de santé chroniques.
Face à cette réalité préoccupante, il est essentiel de se pencher sur l’importance de mieux manger. Adopter une alimentation plus équilibrée, riche en nutriments essentiels, peut non seulement prévenir ces maladies, mais aussi améliorer notre énergie, notre humeur et notre longévité. Il s’agit donc de repenser notre rapport à l’alimentation, en privilégiant des choix qui soutiennent notre bien-être à long terme plutôt que de céder aux attraits éphémères de la malbouffe. Ce débat entre malbouffe et alimentation saine n’est pas qu’une simple question de préférences personnelles, mais un enjeu majeur de santé publique, qui mérite une réflexion approfondie et des actions concrètes pour favoriser un mode de vie plus sain pour tous.
Vous avez envie d'être toujours de bonne humeur ?
Dans cet article
ToggleCe qu’on mange a une influence sur notre humeur.
Une raison de plus de cultiver ce qu’on mange
pour manger mieux :
Dans l’article sur la bonne humeur (lisez l’article en cliquant ici si vous ne l’avez pas déjà lu).
vous avez justement compris que la mal bouffe ne permettait pas cet équilibre de nos humeurs. Pour compenser, combien de travail nos organes doivent-ils fournir de travail ?
Vous le savez, et plus personne ne songe à le nier :
La mal bouffe est destructrice pour notre corps.
Dans les plats industriels on peut trouver des viandes aux hormones, chargées d’antibiotiques et de vaccins. Mais aussi des sucres raffinés voire carrément chimiques Les boissons industrielles sont parfois assaisonnées outrageusement d’édulcorants. On trouve dans nombre d’aliments transformés des huiles saturées, les mauvaises graisses (gras trans), des pesticides, des herbicides, issus de la culture des ingrédients. On ne compte plus les additifs alimentaires, les perturbateurs endocriniens des emballages alimentaires.…Que de « gros mots » incompréhensibles les cachent ? Beaucoup sont inscrits sur les emballages de notre nourriture quotidienne. Pourtant, ce sont des poisons pour notre corps.
Que trouve t-on dans les rayons des supermarchés ?
Des produits largement complémentés en divers éléments (vitamines, minéraux etc…) Pourquoi a t-on besoin de rajouter ces compléments ? Parce qu’ils font vendre.
La publicité trompe, la publicité incite, la publicité réussit à faire le menu, notamment chez les enfants.
En tant que parents, comment lutter contre la pub créée rien que pour eux ? Manipulation !
Et comment avoir des repères sur ce qu’il faut manger lorsque le produit propose justement les vitamines et minéraux, ces compléments qu’on vous désigne comme « nécessaires ». Ces pratiques racoleuses trompent les utilisateurs en leur faisant croire que le produit présenté est TOUT et peut TOUT dans son alimentation.
Désormais nous mangeons près de 90% de produits transformés.
Or, nous voulons savoir ce que nous mangeons et de où proviennent les produits (osera t-on dire aliments ?). que nous avalons.
L’industrie agroalimentaire essaie de nous leurrer en brouillant la réalité du produit.
Que pensez-vous que nous mangerons dans 20 ans ?
- De la viande synthétique ?
- Des vers ?
- des chenilles ?
- des algues ?
Pourquoi pas en fait ?
Lorsque j’étais petite (il y a longtemps, dans le début des années 60) je croyais qu’en l’an 2000 (ce qui me paraissait alors très lointain) on mangerait des pilules alimentaires…on n’est pas loin des pilules puisqu’on doit compenser le manque d’éléments nutritifs par des compléments alimentaires voire des médicaments pour soigner les maux que cela a engendré.
Dans la réalité actuelle, qu’en est-il ?
On sait que la malbouffe fait grossir mais la science nous dit désormais que
La mal bouffe pourrait aussi faire rétrécir nos cerveaux.
Les scientifiques passent à table
Ils ont démontré (grâce à des expériences sur des rats) qu’une alimentation riche en gras et en sucre conduit à des modifications des parties du cerveau utilisées pour la mémoire.
(ici la vidéo de la chaine ARTE dont je vous fais un rapide résumé)
Une consommation importante de matières grasses et de sucres reprogramment le cerveau
Le cerveau se construit pendant la grossesse. Son fonctionnement, plus tard, dépend de la manière dont il aura été nourri et de ce que la mère aura avalé pendant neuf mois.
En Australie, l’une des meilleures spécialistes du lien entre nutrition et cerveau elle a examiné le comportement de milliers d’enfants selon les habitudes alimentaires de leur mère.
Elle a ensuite observé le comportement émotionnel de leurs enfants sur les cinq premières années de leur vie.
Les constatations qu’elle a faites sont alarmantes:
L’alimentation de la mère impacte la santé psychique de l’enfant.
Les mères dont l’alimentation pendant la grossesse se résumait à des produits transformés, des boissons sucrées des snacks salés, avaient ensuite des enfants plus susceptibles d’être agressifs colériques et capricieux.
L’alimentation de la mère a ses responsabilités, mais l’alimentation de l’enfant compte autant que celle de la mère. Trop de mal bouffe et trop peu d’aliments sains génèrent plus de comportements colériques et agressifs mais aussi plus de tristesse et d’anxiété, d’inquiétude et de cauchemars.
Il existe un lien entre la qualité de l’alimentation et les problèmes d’humeur chez les enfants.
Les carences de la nourriture transformée (la junk food) souvent vide de nutriments, n’apporte pas tous ceux dont le corps et surtout les neurones ont besoin.
Que faire alors pour mieux manger ?
Nous verrons au fur et à mesure des articles de ce blog qu’il est possible de mieux manger en modifiant simplement quelques habitudes, et je suis sûre que vous connaissez déjà la suite, il s’agit de bon sens en fait :
Tout d’abord, il serait bon de Privilégier les aliments non transformés :
Choisissez des aliments entiers comme les fruits, les légumes, les céréales complètes, les légumineuses, les noix et les graines. Ces aliments sont riches en nutriments et en fibres, et pauvres en sucres ajoutés, en sel et en graisses saturées.
Augmenter la consommation de fruits et légumes :
Il faudrait essayer de remplir la moitié de notre assiette avec des légumes et des fruits.
Ils sont riches en vitamines, minéraux, et antioxydants, et aident à prévenir de nombreuses maladies.
Réduire la consommation de sucres ajoutés :
Limitez les boissons sucrées, les desserts industriels et les snacks riches en sucre.
Optez pour des alternatives naturelles comme les fruits ou des desserts faits maison avec moins de sucre.
Choisir des protéines de qualité :
Privilégions les sources de protéines maigres comme le poulet, le poisson, les œufs, les légumineuses et les produits laitiers faibles en gras.
Réduisons la consommation de viandes rouges et de charcuteries, qui peuvent être riches en graisses saturées et en sel.
N’oublions pas les protéines végétales.
Opter pour des graisses saines :
Consommez des graisses insaturées présentes dans l’huile d’olive, les avocats, les noix et les poissons gras comme le saumon. Évitez les graisses trans et limitez les graisses saturées (nous en reparlerons également).
Et si nous options pour de bons œufs du jardin ?
Contrôler les portions :
Mangez en quantité modérée, même les aliments sains. Pratiquez la pleine conscience en mangeant lentement et en écoutant les signaux de faim et de satiété de votre corps.
Boire suffisamment d’eau :
L’eau est essentielle pour le bon fonctionnement de votre corps. Remplacez les boissons sucrées et les sodas par de l’eau, des tisanes ou de l’eau infusée avec des fruits.
Pour les tisanes, nous verrons comment le jardin peut nous aider à être inventifs 😉
Planifier et préparer ses repas :
Préparer vos repas à l’avance permet de mieux contrôler les ingrédients et les portions. Planifiez vos menus hebdomadaires pour éviter de céder à la tentation de la malbouffe par manque de temps.
Lire les étiquettes nutritionnelles :
Apprenons à déchiffrer les étiquettes des aliments pour faire des choix plus sains. Faisons, par exemple, attention aux quantités de sucre, de sel, de graisses et aux additifs présents dans les produits transformés.
Limiter la consommation d’aliments ultra-transformés :
Les aliments ultra-transformés sont souvent riches en calories vides, en additifs et pauvres en nutriments. Réduisons leur consommation au profit d’aliments plus simples et moins transformés.
Et le jardin peut une fois de plus venir à notre secours.
En intégrant ces habitudes progressivement, vous pourrez améliorer la qualité de votre alimentation de manière durable, ce qui aura des effets positifs sur votre santé à long terme.
Le jardin pourra nous y aider.
à suivre: les Omega 3 et le cerveau