Qu'est-ce qu'un sol vivant ?
Le sol vivant rend le potager fertile et productif.
Mais qu’est-ce qu’ils racontent ?
Le sol est vivant ?
On pense souvent que le sol n’est qu’un amas de terre et de cailloux.
Pourtant, il abrite une multitude d’organismes vivants allant du ver de terre aux bactéries etc…
Nous allons découvrir dans ces articles le rôle irremplaçable des racines, des bactéries, des champignons et des animaux parfois microscopiques qui habitent les sol et le rendent fertile.
Prenons le temps de découvrir (ou redécouvrir) les techniques nécessaires qui nous permettront d’optimiser la fertilité de votre sol et d’adopter des pratiques de jardinage qui préservent la vie du sol.
Car en effet, cette petite faune décompose la matière organique déposée à la surface du sol et la transforme en humus qui contient de précieux éléments nutritifs bénéfiques aux plantes et à nous-même lorsque nous mangeons les légumes et les fruits qui les contiennent.
Nous apprendrons
- comment réduire au minimum le travail de ce sol,
- comment pratiquer une agriculture d’écologie basée sur l’utilisation de l’énergie solaire
et la récupération d’eau.
Cultivons nos jardins
On dit que le sol est vivant, car le sol abrite une diversité importante d’organismes vivants.
Ceux-ci contribuent à un écosystème actif et équilibré.
L'essentiel de la vie est invisible :
95% de la vie des zones émergées, c’est la vie du sol
Les oiseaux, les animaux, etc… que nous voyons, ne représentent que 5% de la vie.
Qui sont les habitants de ce sol vivant
Les organismes qui habitent le sol vivant sont
- des bactéries,
- des champignons,
- des protozoaires,
- des nématodes,
- des vers de terre
- et d’autres micro-organismes.
Ensemble, ils forment ce que l’on appelle la biomasse du sol.
Il est indispensable d'avoir un sol vivant
Les sols vivants sont essentiels pour le maintien de la fertilité du sol et pour le bon fonctionnement des écosystèmes terrestres.
Les organismes qui y vivent interagissent de différentes manières pour favoriser
- la décomposition de la matière organique,
- la formation d’humus,
- la fixation de l’azote,
- la minéralisation des nutriments,
- la séquestration du carbone lorsque le sol piège plus de carbone (sous forme organique) qu’il n’en émet : les « puits de carbone »
- et d’autres processus biologiques nécessaires à la santé des plantes et à la régulation du cycle des éléments dans l’écosystème.
C’est pourquoi il est important de
conserver et de promouvoir
la biodiversité du sol, pour
- préserver la qualité des sols
- et soutenir la productivité agricole
- et la santé globale des écosystèmes terrestres.
Comment on tue les sols ?
Les sols qui ont été labourés, travaillés en profondeur depuis des années, voire des dizaines d’années, sont détruits.
Non, un ver de terre passé au mixer n’est plus très actif…
Pour faire simple, les bactéries aérobies, (qui ont besoin d’oxygène pour vivre) se retrouvent en dessous alors que celles qui n’aiment pas l’oxygène (les anaérobies) se retrouvent au-dessus. Toutes deux meurent.
Je vous conseille de consulter cet article, premier d’une série, qui parle de ce phénomène et qui décrit les êtres vivant dans le sol !
Pourquoi un sol vivant
Nous venons de voir que le sol vivant permettait de fabriquer un sol fertile.
Or, un sol fertile apporte aux plantes, non seulement, tout ce dont elles ont besoin pour se développer, mais, vous le découvrirez au fil des articles sur l’eau, il joue aussi un rôle déterminant pour le cycle de l’eau et bien sûr, la biodiversité. Mais en plus, le sol agit comme un véritable puits de carbone.
En effet, il capte le CO2 de l’atmosphère
ce qui en fait un régulateur climatique.
Sans sol, c'est le désert
Ce que nous apprend Konrad Schreiber dans ses nombreuses interventions, c’est que lorsqu’on travaille le sol, qu’on détruit les vers de terre et le reste de la microfaune, on n’a plus de formation d’humus.
Or, si on prend l’exemple du croissant fertile, le bien nommé au début, l’irrigation, la fertilisation par fumure et le chaulage ont créé la « révolution agricole ».
Sur le coup, c’était génial !
Mais si on y regarde de plus près, c’est ce qui a créé le désert.
Car l’humus ne se régénérant plus, c’est l’érosion des sols qui a fait place à cette culture épanouie.
De plus, on y rajoute déforestation, la surexploitation, le surpâturage, la mise à nu des terres.
L’expression préférée de Konrad Schreiber (Maraichage Sol Vivant) est :
Sol nu, sol foutu !
Il s’appuie pour démarrer sa réflexion des travaux d’Olivier de Serre.
Qu'est-ce qui peut aider à conserver cette bio-diversité
Il existe des pratiques agricoles durables, telles que
- la rotation des cultures,
- sans travail (profond) du sol
sans retournement - la couverture végétale systématique (engrais verts, culture sous couvert…)
- et la réduction de l’utilisation de produits chimiques à un minimum acceptable,
peuvent contribuer à préserver la vie du sol.
Des articles sur le sol vivant
Vous l’avez compris, ce blog tout entier est dédié à la culture sur sol vivant.
Ceci n’est qu’une brève présentation de ce que vous allez retrouver tout au long des articles.
- des détails sur ce sol,
- ses qualités
- et la nécessité de le conserver vivant,
- les techniques pour y parvenir
- etc…