Le scarabée japonais (Popillia japonica) est un insecte ravageur originaire du Japon, devenu envahissant en Amérique du Nord et récemment en Europe, notamment en France depuis 2020 (d’abord en Alsace et Rhône-Alpes, puis en progression).
Il s’attaque à plus de 300 espèces de plantes alimentaires.
Comme le scarabée japonais peut être confondu avec d’autres coléoptères présents en France, notamment avec certains hannetons ou nos cétoines
voici un moyen sûr de l’identifier :
D’après la note gouvernementale, le scarabée japonais ressemble aux autres car il a une tête et un thorax vert métallique, des élytres – ailes – brun métallique cuivré un peu teintées de vert aux extrémités.
Toutefois, on peut le différencier des espèces proches par la présence de 5 touffes latérales de soies blanches et deux touffes sur le dernier segment abdominal.
A noter également, que Popillia japonica est de petite taille comparé au Scarabée européens.
A quoi ressembler l’adulte :
Taille : 8 à 12 mm.
Aspect général : ressemblant à un petit scarabée métallique.
Couleur :
Tête et thorax vert métallique.
Élytres (ailes dures) brun cuivré
Cycle de vie et période à surveiller
Les adultes apparaissent en juin-juillet.
Ils vivent 30 à 45 jours, pondent dans les pelouses ou prairies.
Les larves (vers blancs) se développent dans le sol en se nourrissant de racines de graminées, jusqu’à l’année suivante.
Dégâts observés
Sur les plantes :
L’Adulte : mange feuilles, fleurs, fruits.
Il squelettise les feuilles (ne mange que le tissu entre les nervures).
Attaque en groupe : les dégâts sont spectaculaires en quelques jours.
Plantes touchées (plus de 300 espèces) :
Rosiers, vigne, tilleul, érable, pommier, maïs, haricot, framboisier, fraisier, etc.
Sous terre :
Les Larves : ravagent les racines de graminées, causant le jaunissement et la mort des pelouses ou des jeunes cultures.
Sa présence en France
En France, où en rencontre t-on ? et à quel stade : où et à quel stade ?
Sa Présence est confirmée depuis 2020, d’abord près de l’aéroport de Bâle-Mulhouse.
Les Zones surveillées :
Alsace, Rhône-Alpes, et plus récemment Île-de-France (détections ponctuelles).
Progression probable à cause du changement climatique et des transports.
Risque important pour les zones viticoles, les cultures maraîchères et les parcs urbains.
Lutte et surveillance
Il est invasif et réglementé :
Fait l’objet d’une lutte obligatoire dans certaines zones (piégeage, surveillance, destruction).
Il est interdit de le transporter, même mort.
Moyens de lutte :
Pièges à phéromones (à utiliser avec prudence : ils attirent autant qu’ils piègent).
Surveillance visuelle : surtout les feuilles de rosiers ou de vignes en été.
En sol vivant : favoriser les prédateurs naturels des larves (oiseaux, staphylins, carabes).
Nématodes entomopathogènes (type Heterorhabditis bacteriophora) : efficaces sur les larves dans le sol.
Ramassage manuel le matin (encore engourdis) si population faible.
Que faire et qui contacter en présence de l’insecte ?
Si l’on reconnaît cet insecte ou si l’on a un doute sur son identification, il faut le capturer et s’adresser rapidement à votre direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), en envoyant une photo, en précisant le lieu de l’observation et la plante concernée.
