Si vous vous demandez que faire au jardin en septembre et octobre, vous êtes au bon endroit.
En effet, même si les saisons se modifient avec le dérèglement climatique, septembre reste une transition malgré tout, ne serait ce que du fait que la longueur du jour commence à bien diminuer.
Nous allons pouvoir commencer à semer ou repiquer, tout en poursuivant les récoltes.
Mais il y a encore beaucoup d’autres choses à faire au jardin dès septembre.
C’est (normalement) la fin des grosses chaleurs et une fabuleuse variété de couleurs et d’ambiances vient modifier votre jardin autant que votre balcon ou votre terrasse.
Profitons des derniers beaux jours, surtout si l’été indien s’installe.
Nous allons voir ce qu’on peut semer ou planter en septembre et octobre et à ce sujet, j’espère vous surprendre avec des variétés auxquelles on n’a pas l’habitude de penser au potager.
Une année n’est pas forcément le reflet de la précédente et ne présume pas de la suivante.
Cette année par exemple (2021) en Poitou, nous sommes le 03 septembre et on nous annonce des températures qui grimpent jusqu’à 34 °C pour les prochaines jours. Les nuits sont en moyenne à 17°C. Mais toujours pas d’eau de prévu (ou si peu)…
On ne pourra donc pas faire de généralité et c’est là qu’on verra l’intérêt de comprendre ce qu’on fait plutôt que suivre des patrons tout faits.
Septembre est un mois très actif pour tous les jardiniers.
Ce qui sera entrepris ce mois pourra se poursuivre en octobre, suivant la météo et le lieu où on se trouve.
Comme ce qu’on termine ce mois-ci a pu être commencé depuis la mi août.
On continue les récoltes, on prépare les prochaines
Pour l’instant, on récolte les derniers légumes d’été ainsi que les premiers légumes d’automne : haricots, ail, oignon, aubergine, betterave, carotte, courgette, fève, radis rose, laitues, roquette…ainsi que potiron, courge, pâtisson, melon, citrouille.
On s’active dans tous les coins.
Mais septembre est aussi le mois des nouvelles plantations, des semis d’automne afin d’assurer les récoltes d’hiver voire de printemps.
Quel plaisirs en perspective : avoir de belles fleurs ou déguster de délicieux légumes cet automne ou tout l’hiver. L’idée seule des potages bien garnis et des salades croquantes fait déjà rêver…
Il faut aussi penser à préparer le printemps.
On sème dans tous le espaces libres :
petits pois, fèves, carottes, radis, laitues, navets, oseille, épinards…
Car dès que les légumes d’été auront disparu, ceux que nous installons maintenant auront pris leur place.
Une petite remarque :
Il est inutile d’arracher les vieilles tiges des légumes fanés, elles serviront de refuge à des insectes pour passer l’hiver et les racines en se décomposant amélioreront la terre. Au pire, coupez les et laissez les sur place. Au printemps, comme avec les engrais verts, il suffira de recouvrir de paillage et le terrain sera prêt à repartir.
Des engrais verts
Aux emplacements libres, on implante les classiques engrais verts, ces plantes martyres qui seront sacrifiées: phacélie, trèfle incarnat, luzerne, moutarde…
Pour ma part, je sème en godets des épinards, de la mâche…tout ce qui se repique et peut survivre au froid, ne serait ce qu’un temps. Puis je repique partout où il y a de la place. Pas un espace ne doit rester libre, la terre doit rester couverte et active autant que faire se peut.
Au printemps, il suffira de couvrir de paillage ce qu’il restera de ces « engrais verts » (ce qu’on n’aura pas réussi à manger) et voilà !…les racines auront fait leur travail.
J’ai semé aussi de la phacélie sur certaines parcelles libérées de plus grande surface, elle gèlera peut être. Au printemps, couchée puis paillée elle améliorera le sol. Si elle fleurit, elle nourrira les premiers insectes (attention à ce qu’elle ne se ressème pas sinon, ce sera l’invasion. En revanche, on pourra garder des graines pour la saison suivante ou un autre emplacement)
Faire le bilan
Les constats que nous pouvons faire en automne permettront de modifier ce qui n’aura pas fonctionné et de reproduire ce qui au contraire aura porté ses fruits.
Concrètement qu’est-ce qu’on peut semer ou planter en septembre / octobre ?
Et bien, comme je vous dis souvent,…ça dépend !
- de vous
- de vos envies
- de votre sol
- de votre région
- etc…
Tout d’abord parlons de vous:
Quelle sorte de jardinier êtes vous ?
Etes-vous un jardinier passionné ?
un jardinier fatigué ?
ou les deux…
vous êtes occupé et passez peu de temps à l’entretien du jardin
ou au contraire vous aimez passer le plus de temps possible à vos cultures (et comme je vous comprends)
et il existe beaucoup d’autres « races de jardiniers ».
C’est ainsi que vos envies dicterons ce que vous ferez.
Nous parlerons donc non pas de ce qu’il faut faire au jardin, mais de ce qu’on PEUT faire au jardin.
Car ça dépend aussi du sol et de la région
Votre sol est-il acide ? profond ? humique ? sableux ?
humide ou très sec ? ombragé ou plein soleil ? venteux ?
En ville, en campagne, au balcon ?
Au nord ou dans le midi ?
Alors, on y va ?
Quelles plantes semer ou repiquer au potager en septembre ou en octobre (non exhaustif) :
Si vous faites partie de ceux qui ont peu de temps à consacrer au jardinage, optez pour des légumes qui demandent peu d’entretien « poussent tout seul ».
Il y en a de toutes façons pour tous les gouts, des plus connus à ceux qui le sont moins.
Voyez plutôt…
Les fraisiers
Refaites le carré de fraisiers tous les 3 ans en plantant de nouvelles variétés
c’est le moment de repiquer les nouveaux plants à racines nues
Supprimez les stolons des anciens fraisiers ainsi que les vieilles feuilles.
La rhubarbe
Divisez les pieds de rhubarbes
Les oignons
Oignon blanc et rouge, oignon jaune
L’oignon se sème jusqu’à fin septembre dans les régions aux hivers doux, en place ou en pépinière et, dans ce dernier cas, se repique en octobre.
La laitue
La laitue est connue depuis la plus haute Antiquité, sa culture est attestée depuis le VIe siècle av. J.-C. Il s’agit d’une plante annuelle, dont certaines variétés sont cultivées en bisannuelles.
La laitue se plante encore jusqu’à octobre, selon les variétés et le mode de culture (sous châssis ou en pleine terre). Lisez bien les instructions sur les paquets pour connaitre leur résistance, tant au chaud qu’au froid, sinon gare ! elles vont monter ou…geler.
Choisissez un emplacement bien ensoleillé pour votre châssis afin que vos semis bénéficient d’un maximum de chaleur.
L’épinard (variétés d’automne et d’hiver)
Je le sème en godets et je repique de façon à éviter les gastéropodes qui l’adorent et …le rasent !
Le Poireau
En général, vous avez terminé les repiquages de poireaux début août.
Mais il vous reste les poireaux perpétuels qui se plantent sous forme de bulbes à partir de la mi-août jusqu’à fin septembre, surtout lorsque l’arrière saison est chaude.
A vous les succulents potages et les pot-au-feu, ou alors la potée. Tout simplement, ils sont excellents à la vinaigrette, gratinés, à la béchamel…
Le chou
(voir cet article sur l’origine du chou)
Le chou comptait parmi les légumes les plus consommés du Moyen Âge jusqu’au début du XXe siècle.
Le chou est considéré comme l’une des plantes les plus nutritives, avec des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires puissantes. Il est très riche en bêtacarotène, vitamines K, A, C, B9 et en calcium.
Le chou pommé
Le chou pommé Blanc, vert ou rouge forme en son cœur une « pomme », composée de feuilles serrées les unes contre les autres, contrairement aux autres variétés comme le chou frisé ou chou kale, le chou fleur, chou romanesco les choux de Bruxelles, le brocoli etc…qui se distinguent au niveau de la tige, des feuilles ou de la fleur.
Pour obtenir des choux primeurs on sème du 15 août à fin septembre, en pépinière ou en godets et on repique avant les gelées, en automne. Rustiques, ils végèteront tout l’hiver et redémarrent au printemps. La plantation d’automne a lieu de septembre à novembre.
En cuisine : on conseille de les cuire dans deux eaux différentes afin d’éliminer leurs composés soufrés. (on laisse l’eau monter à ébullition, on la jette puis on commence la cuisson proprement dite)
Le chou non pommé
Je suis dans le Poitou. Je ne peux que vous conseiller le chou branchu du Poitou qui se sème en juillet-août mais se plante en septembre-octobre. Les jeunes plants passent l’hiver et se mettent à grandir dès mars. La récolte débute à l’automne suivant.
Le chou-fleur
En septembre, on sème les variétés de printemps, qui passeront l’hiver en terre.
Il est important de semer la variété qui correspond à la saison, qui résistera plus ou moins bien au chaud ou au froid et accomplira son cycle végétatif en plus ou moins de temps. Reportez-vous toujours aux conseils donnés sur les sachets de graines.
Les radis
C’est encore possible de le semer puisque le radis se sème de février à octobre, selon les variétés et le mode de culture (sous châssis ou en pleine terre) et la température ambiante.
Le radis se cultive au potager mais on peut l’installer en jardinière avec du terreau.
On les mange crus avec du beurre ou à la croque au sel. Toutefois, on peut aussi consommer les fanes en potage, en salade, ou cuites comme les épinards. Elles sont diurétiques (donc aident à l’élimination)
La bardane
La bardane est un légume sauvage ancien. Elle fait partie de la famille des Astéracées.
Semez la bardane en septembre en pépinière ou directement en place.
En cuisine, ses feuilles s’utilisent comme des épinards, crues en salade, ou cuites. Quant à la racine et la hampe florale, elles ont un goût d’artichaut.
Le raifort
Plutôt à part dans le potager ou sous les arbres, il imposera ses racines profondément. Il prend beaucoup de place. Un conseil, avant de l’installer, soyez donc sûr de vous, car ensuite il est plus que difficile à déloger.
Plantez le raifort au soleil, en sol frais, profond, riche en humus, léger, bien ameubli. Dans le midi, il se plaît plutôt à mi-ombre.
L’artichaut
La meilleure méthode de plantation est la plantation d’œilletons (division). Plantez l’artichaut en septembre/octobre dans les régions les plus chaudes (sinon, on attend le printemps).
En cuisine, on ne présente plus l’artichaut qui peut se consommer cru mais qu’on déguste le plus souvent cuit. On déguste la base des bractées, mais aussi le fond d’artichaut. Il existe des recettes pour le manger en beignet ou farci.
Les panais
Semez en septembre/octobre en Bretagne et dans le Midi.
Le panais aime le soleil et l’humidité et ne craint pas le gel, qui lui donne au contraire une saveur sucrée. C’est en climat doux et humide qu’il réussit le mieux. Dans le Midi, semez-le à mi-ombre et ne lésinez pas sur l’arrosage.
La roquette
La roquette est rustique, une aubaine ! Elle apprécie une exposition ensoleillée l’hiver et ombragée l’été. Elle préfère un sol frais, fertile, humifère, bien aéré et travaillé.
En cuisine, on peut l’utiliser comme condiment. Les feuilles se dégustent crues ou cuites comme les épinards ou dans une soupe. Ses fleurs décorent les plats et les salades.
Le cresson alénois
Le cresson alénois est une plante condimentaire que l’on peut consommer soit crue, soit en graines germées, ou encore en jeunes pousses (dans les mesclun), ou en salade. Sa saveur ouvre l’appétit et sa richesse en sels minéraux et vitamines en fait une plante très bonne pour la santé.
Le navet
Qui ne connait pas le navet. cette plante potagère cultivée pour sa racine très dodue. C’est l’un des légumes les plus anciens.
En septembre on le sèmera à exposition ensoleillée.
L’arroche
C’est un légume au goût plutôt doux et très agréable. Ses jeunes feuilles tendres sont aussi très décoratives. Elles se consomment seules, crues en salade, ou mélangées avec d’autres crudités.
Finement découpées, mélangées à des œufs, elles forment de jolies omelettes vertes.
L’arroche se sème jusqu’à mi-octobre, en échelonnant les semis toutes les 3 semaines, afin de prolonger la période de récolte.
La mâche
Chez-moi on l’appelle la salade des blés. Tellement connue et utilisée qu’elle possède des tas de petits noms suivant les régions (doucette, blanchette, clairette, herbe des chanoines, bourcette, galinette, rampon, oreille de lièvre et bien d’autres surement)
Je vous en ai parlé en début d’article, elle est tellement peu exigeante que vous pouvez même vous en servir de couvre sol d’hiver (ce que je pratique), ou même l’installer toute l’année dans les passe pieds (autour de dalles, genre pas japonais par exemple).
La mâche se sème clair sur le terrain compacté avec le dos du râteau.
En cuisine, son goût très fin est sucré et légèrement aromatisé.
On peut la consommer : crue en salade, ou cuite à la façon des épinards.
Accompagnée de noix, elle participera à vos salades d’automne et d’hiver, ou alors avec les betteraves rouges…
Peu calorique, riche en vitamines, en fibres et en oméga 3, la mâche a un pouvoir antioxydant, ce qui lui donne des propriétés protectrices contre les maladies cardio-vasculaires.
Bien sur, vous pouvez aussi continuer à semer
des carottes (variétés d’hiver)
Et maintenant, pour vous surprendre :
La Berce commune
Le nom « berce » vient du polonais qui désigne un potage préparé à partir de berce fermentée.
Tout se mange dans la berce : les racines, les feuilles, les tiges, les fleurs, les graines… De plus, la berce possède des vertus stimulantes, digestives.
Elle a une saveur qui oscille de la mandarine à la noix de coco en passant par l’angélique.
Les jeunes tiges agrémentent avec bonheur les salades.
Attention : Par l’arrêté du 4 septembre 2020 entré en vigueur le 1er juillet 2021, vous devez être prévenu que la berce peut entraîner une réaction cutanée en cas de contact avec la peau et d’exposition au soleil.
L’obione
Vous ne connaissez pas ? Pourtant côté sol, il n’a aucune exigence particulière, il supporte le calcaire et la sécheresse.
Les obiones sont des arbrisseaux.
Plantez donc l’obione au soleil. Son milieu naturel étant le bord de mer enrichi par les déjections des oiseaux marins, il se plaît en milieux riches en sel mais aussi en nitrates.
Ses feuilles sont charnues et croquantes. Un délice !
Trouvez ici une recette dénichée sur le net: les chips à l’obione.
La livèche
On utilise ses feuilles et ses graines (comme condiments alimentaires). La livèche est peu connue en cuisine alors qu’elle fait merveille dans les les pots au feu, les potages, les marinades, les salades, employée fraîche ou sèche. Et en plus, un petit morceau de feuille suffit à parfumer un plat entier.
Plantez la livèche au soleil ou à mi-ombre, en sol légèrement calcaire, profond, frais, riche en humus, drainé.
La mauve
C’est une plante qu’on connait peu en France, pourtant, c’est une plante sauvage certes, mais médicinale et aussi comestible.
Nous devrions l’accueillir au jardin d’autant plus qu’elle attire insectes et oiseaux.
On rencontre la mauve sylvestre, ou encore la mauve musquée.
On peut la planter de septembre à octobre, en pleine terre ou en pot.
En cuisine et pour la santé : utilisez les fleurs le plus rapidement possible. Quant au feuillage, après votre cueillette, lavez le et roulez le dans un torchon humide pour le conserver jusqu’à 3 jours au réfrigérateur.
Lorsque j’étais petite, on mangeait les boutons que l’on appelait « fromages » à cause de leur forme. Ils avaient un petit gout de noisette.
Recettes:
Poêlées de mauve (Khobiz), palestinienne, tunisienne marocaine ou autre
ou encore des recettes Salées et Sucrées à Base de Figues et de mauve
Le maceron
Le maceron fait partie des « légumes oubliés »
alors même que toutes les parties de la plante sont comestibles : racines, feuilles, tiges, fleurs, boutons, graines…
Lorsqu’elles sont encore jeunes, les feuilles accompagnent les salades et les poissons. Un peu plus tard, elles relèvent les potages, les pots au feu voire certains flans aux herbes. Elle est encore consommée couramment en Espagne, en Sardaigne, en Turquie, où on l’utilise comme le persil.
On utilise également la racine, les fleurs et les fruits. Ces derniers, aromatiques, pourraient servir de poivre.
On peut encore semer le maceron en place d’août à mi-octobre.
L’Hémérocalle
au goût d’endive sucrée.
C’est ma fleur préférée, je vous en ai parlé longuement dans les articles et podcasts.
L’hémérocalle a sa place au potager car ses jeunes fleurs ou ses boutons sont excellents, émincés en salade ou cuits à la manière des haricots verts. En Asie, on la consomme ainsi depuis des millénaires. Les tubercules encore jeunes, se consomment aussi comme des pommes de terre au gout très fin, mais personnellement, je préfère les garder pour obtenir des feuilles et surtout, des fleurs.
Le carvi ou Cumin des prés
On cultive le carvi pour ses feuilles, sa racine et ses graines, que l’on utilise en cuisine et en médecine. Les feuilles aromatisent les salades et les potages. Les racines se consomment comme un légume. Vous pouvez les cuisiner de la même façon que les carottes.
Dépêchez-vous, septembre est la dernière limite pour le semer cette année.
Au jardin décoratif
C’est le moment de bouturer certaines plantes comme les rosiers, les arbustes comme les hortensias, ou les plantes comme les géraniums, les anthémis, les fuchsias, les impatiens, les lantana.
* Il est temps de récolter les graines des roses trémières, œillets d’inde, capucines, soucis, dahlias (à fleurs simples surtout), gaillardes, lupins, tabac d’ornement etc…
Faites les bien sécher et entreposez-les au sec dans l’obscurité pour les ressemer au printemps prochain.
* C’est le moment de multiplier les pivoines par division de touffe, si les feuilles ont déjà séché un minimum.
Sur terrasse ou balcon
On peut supprimer des jardinières les plantes annuelles défleuries. Il est possible de garder le terreau si aucune maladie n’a été remarquée durant la saison, afin de le réutiliser en mélange avec du nouveau substrat nourrissant pour les automnales comme les chrysanthèmes ou alors au jardin si on en possède un ou au tas de compost.
Ajoutez des bulbes de printemps à vos potées…
Elles seront du plus bel effet entre les autres plantes.
Dans tous les cas: Les engrais verts
Au jardin, comme au potager, occupez les parcelles et bordures dégarnies avec des engrais verts ou un épais paillis de BRF, puisque vous aurez taillé les haies et que vous broyez les pousses de l’année.
Je me sers beaucoup des épinards et de la mâche pour couvrir le sol dès septembre, même au jardin d’ornement.
L’arrosage
Et bien sur, il faudra évaluer l’efficacité de l’arrosage cette année et prévoir les améliorations pour l’année prochaine.
Et voici, car j’ai gardé la meilleure pour la fin :
La Claytone de Cuba
En cuisine, le goût de la claytone de Cuba est un compromis entre le pourpier et l’épinard. Les feuilles et les tiges se dégustent crues ou cuites, mais c’est plutôt crue qu’on l’apprécie le plus. A la cuisson elle « freind » énormément.
Semez la claytone jusqu’en octobre sous abri.
En conclusion
Septembre et octobre sont des mois importants pour la préparation du sol
Je pense avoir fait le tour de ce que l’on peut faire en septembre et octobre au jardin.
Pensez-vous à quelque chose de plus ?
Avez-vous déjà planifié vos plantations ?
Et si vous partagiez avec nous vos impressions sur cette saison et vos espoirs et envies pour la prochaine année ?
Ce serait sympa…
À tout de suite dans les commentaires.
Merci pour ce partage, justement je me disais qu’il fallait que je m’occupe de mon jardin en rentrant de vacances. Rien de mieux que faire pousser ses propres légumes.
Merci pour ce partage, justement je me disais qu’en revenant de vacances il fallait que je m’occupe du jardin. Rien de mieux que de faire pousser ses propres légumes.
Grande découverte de cet univers du potager ! 😋 J’ai bien envie de cultiver la Claytone de Cuba et l’Hémérocalle (car j’ai très envie de les gouter et de les associer à mes petits plats) !
Super article très complet pour bien commencer l année avec son potager 🙂 !
Merci pour cet article! J’y ai découvert de nouvelles choses et la motivation pour me relancer dans le potager (cet été a été terrible et m’a complètement démotivée)…
Génial cet article! Je suis au Danemark et j’ai une petite serre ouverte (pas de porte). Et j’ai toujours trouvé dommage de ne m’en servir qu’au printemps et été. Avec le très bel été que l’on a eu, je vais encore pouvoir cueillir quelques concombres tomates et poivrons. Je vais regarder quelles plantes pourraient me servir pour cet hiver 🙂 Sinon La Claytone de Cuba et le maceron ont la même image .
Merci pour ce commentaire enthousiaste…bon jardinage (et merci pour la remarque, je vérifie ça tout de suite)
Cela m’a fait tilt quand j’ai vu votre article! Je suis débutante en potager maison, et justement maintenant que les tomates arrivent à leur fin je n’étais pas sûre de savoir si je pouvais directement replanter (oui, je suis vraiment débutante!). Merci pour ce descriptif précis, je n’ai plus qu’à choisir! 😉
On est toujours débutant et on apprend toujours. Le principal est le désir de bien faire et surtout, se faire plaisir.
Bon jardinage.
Merci pour vos conseils de jardinage. Même dans ce domaine, c’est important d’avoir un objectif sinon on s’éparpille et on fait un peu de tout et beaucoup de rien.
A quel moment de l’année c’est le mieux pour un jardinier de se poser la question de son objectif ?