Vous aimeriez avoir des poules chez-vous
Vous avez un jardin
Comment concilier les deux
Les avantages des volailles pour le jardin
Les avantages du jardin pour le poulailler
Je vais essayer de répondre à vos interrogations en fonction de ma propre expérience qui date déjà de nombreuses années.
Je prends le parti de mettre le doigt sur tout ce qu’il faut envisager avant de se lancer dans l’élevage de poules, car trop de blogueurs peu scrupuleux font l’impasse sur pas mal de détails histoire d’obtenir des articles qui vont dans le sens du désir de leurs lecteurs.
- Pourquoi élever des poules
- Combien de place pour les accueillir
- Et si l’enclos est trop petit ?
- La protection de la basse court contre les prédateurs
Pourquoi élever des poules ?
Depuis la récente crise sanitaire, en plus du potager, les particuliers voudraient être le plus autonomes possible au niveau alimentaire, c’est légitime.
De plus, de bons oeufs sont bons pour la santé.
Et pour réduire les déchets ménagers, c’est parfait.
Les poules participent à la vie du jardin
ce sont des fleurs qui bougent…
et nous verrons plus loin que leurs fientes peuvent améliorer le sol...
Elever des poules est une très bonne idée,
Pourtant, quelques règles minimales s’imposent pour que votre élevage reste agréable pour tout le monde, vos voisins, vous-mêmes et vos poules aussi.
(Rien qu’un exemple: celui qui n’a qu’un petit jardin a intérêt à ne pas prendre de coq.
Attention aussi à la proximité des champs en campagne, gare au renard)
Faites de la place pour élever des poules
Combien de places faut-il pour avoir des volailles dans son jardin.
Pour le poulailler en tant qu’abri, 1 m² par poule est suffisant.
Cet habitat doit être ventilé mais pas au courant d’air.
Il doit être garni de perchoirs de 5 cm de diamètre minimum (non lisses et pas forcément réguliers, en bois).
Veillez à ce que cet abri ne soit pas en plein soleil toute la journée.
Pour le parcours aussi il faut penser à l’ombre.
La superficie de l’enclos ou du parcours, dépend du nombre de poules accueillies.
Pour le vendeur de volailles, histoire de vendre bien sur, un petit enclos suffit (on met bien les poules en cages pour recueillir les oeufs).
On compte en général 20 m² par poule. Moi je dirais:
ça dépend !
Et oui…
En fait tout dépend de ce que vous souhaitez.
Si vous acceptez d’acheter à manger pour vos volailles, ça peut suffire.
Si vous acceptez de les voir se déplumer, qu’elles aient des maladies (mais il y a le véto avec ses potions) qu’elles s »ennuient…alors oui, ça suffit.
Si vous vouliez des oeufs, vous en aurez, mais seront-ils de bonne qualité ?
Car avoir des oeufs pour que leur qualité gustative et surtout nutritionnelle soit pire que celle des grandes surfaces…
Bon…là, vous faites ce que vous voulez, mais je n’ai pas choisi cette option.
Que va t-il se passer si l’enclos de vos poules est trop petit ?
• L’herbe va rapidement manquer
Le poulailler en lui-même n’a pas besoin d’être très grand.
Mes poules dorment toute l’année dans les arbres, même sous la neige. elles s’ébrouent le matin et voilà ! elles ne sont pas malades pour autant, mais elles ont été habituées comme ça.
En fait, le poulailler principal ici est un petit bâtiment en dur de 2m50 / 4 m
J’ai une quinzaine de poules et 5 coqs
Ce qui est important, c’est la taille du parcours.
leur parcours ici fait 2500 m²
Il vaut mieux avoir plus de poules sur un grand parcours que peu de poules mais sur un parcours minuscule.
• Un enclos trop petit va rapidement devenir boueux
Les canards peuvent s’en accommoder mais les pattes des poules beaucoup moins. Elles seront malades.
Il faut penser aux jours pluvieux. Le mauvais temps met à mal le poulailler. Si vus avez pensé à la pluie pour mettre les cocottes à l’abri dans leur habitation, il faut penser qu’elles vont devoir en sortir.
Une solution existe pourtant:
Si vraiment vous ne pouvez faire autrement, vous pouvez vous servir du poulailler pour faire du mulch pour vos parterres:
En étalant du BRF, des copeaux de bois, de la paille ou du foin sur le sol, en grattant, vos poulettes vont rapidement le transformer en un mulch léger assaisonné de leurs fientes.
• Sur un parcours trop petit, vos poules ne trouveront pas les ressources naturelles nécessaires à leur équilibre.
Bien sur, je connais beaucoup de gens qui ont des volailles sur de plus petits enclos sans grands problèmes.
mais dans ce cas de figure, vous aurez besoin d’être présents davantage, un petit enclos va demander plus d’entretien plus, plus de vigilance car les risques de parasites seront plus importants.Des poules qui ont moins accès à l’herbe vont rapidement convertir leur aire de détente en désert.
Or l’herbe et tous les petits animaux qui y vivent sont essentiels pour les poules, chercher leur nourriture est important aussi bien pour leur alimentation que pour leur activité physique .
La liberté de parcours
Ce serait l’idéal.
MAIS là, il y a plusieurs solutions. Effectivement, vous pouvez envisager de laisser courir vos poules de temps en temps dans votre jardin, en hiver par exemple.
En hiver, il ne devrait pas y avoir de problème si vous ne pratiquez pas le jardinage dans votre potager en cette saison.
Au contraire, les poules nettoieront le terrain.
Chez-moi, le potager est occupé m^me en hiver, ne serait ce que par les engrais verts.
Dans le jardin d’ornement, si vous n’avez que des buissons (ligneux) par de problème à priori non plus.
Là où vous rencontrerez un vrai problème, c’est lorsque vous aurez des végétaux auxquels vous tenez.
Les poules, ça gratte !!
et vous verrez les mottes (avec les racines) voler dans la pelouse…enfin, si elles vous ont laissé de la pelouse.
C’est très bien pour scarifier, nettoyer des vers, insectes etc…
et les vers de terre et insectes, je veux les préserver pour garder mon sol vivant.
Je préfère donc les laisser enfermées, sauf grosse invasion que je ne saurais pas gérer autrement. D’où la nécessité qu’elles aient un parcours adapté à leur nombre.
La protection du poulailler
La taille du poulailler aura un coût d’autant plus important qu’il faudra bien protéger la basse court des prédateurs, les renards, les chiens des voisins etc…
Chez-moi, en plus, j’ai des chèvres dans l’enclos. C’est une protection car ils n’aiment pas les intrus et foncent dessus tête baissée, ce qui en général les fait fuir. Mais cela implique d’autres dépenses puisque le grillage doit lui aussi être à l’épreuve de leurs coups de tête.
Les poussins aussi, si vous envisagez de laisser vos cocottes couver (ou si elles le font sans votre accord d’ailleurs), les poussins, donc, demandent à avoir le bas des clôtures renforcés de petites mailles.
Pour éviter les intrusions, il est judicieux d’installer un grillage sur le sol, solidement relié au bas du vertical, éventuellement lesté par des pierres.
Le haut du grillage laissé souple est avantageux contre les renards qui montent lorsqu’ils n’ont pu passer par dessous.
Enfin, tout autour, il y a le parcours des chiens…c’est un élément non négligeable de protection.
Le potager pour les poules
Vous venez de comprendre pourquoi je n’aime pas avoir les poules dans mon potager, ni même dans mon jardin.
Le potager lui, sert aux poules, ainsi que le jardin d’ailleurs.
Mon potager fait environ 400 m² et tout ce qui provient du nettoyage des légumes, des fruits, des adventices, s’en va au poulailler..
La cuisine au service des poules
Tout ce qui provient des restes de cuisine et les restes de table s’en vont aux poules.
Et pas que les légumes, la viande aussi.
Bien sur, pas les os…mis elles les nettoient parfaitement au besoin.
Les poules sont omnivores
Où placer le poulailler?
En fonction des contraintes liées à la taille à adopter pour le poulailler, vous pouvez maintenant choisir son emplacement. Bien sur, il vaut mieux ne pas avoir à faire des kilomètres (façon de parler) pour aller récolter les oeufs. Pour surveiller les volatiles, il vaut mieux les avoir à l’oeil, pour éviter le renard ou les prédateurs divers, c’est bien que leur logement soit proche de l’habitation. Alors même si le coq chante de bonne heure (on peut lui poser un élastique pour l’empêcher de lever le cou et donc de chanter), l’emplacement du poulailler sera judicieusement prévu proche de la cuisine. La distribution des surplus en sera favorisée, surtout par mauvais temps. Cette disposition sera d’ailleurs incluse dans le design de départ du jardin.
Les maladies les plus répandues dans le poulailler:
Les poux
Poux rouges, poux broyeurs, vous aurez parfois affaire à eux, malgré les bons soins que vous prodiguerez à vos poulets et poulettes.
Dans cet article je vous explique ce qu’il m’est arrivé malgré mes bons soins.
Pourtant, je traite la litière avec de la terre de diatomée Bio non calcinée, en prévention. C’est un insecticide qui agit de façon mécanique, il n’est pas dangereux pour l’environnement.
La gale des pattes
et la gale déplumante
Souvent dans les poulaillers familiaux, on peut remarquer que les pattes de nos protégées grossissent, les écailles se soulèvent (en forme d’huitres).
L’utilisation de l’huile de cade vraie
C’est un allier certain.
Prête à l’emploi et facile à appliquer, il suffit de faire deux applications au pinceau d’huile de cade pure à 10 jours d’intervalle, à renouveler si nécessaire.
Dans le cas de gale déplumante, on utilisera l’huile de cade diluée à 50% avec de l’huile de table sur une éponge par exemple (puis 1/3 d’huile de cade pour les applications suivantes).
Parenthèse:
Si l’on a d’autres bêtes, elle se rendra utile également
. Elle possède des actions antiseptique (plaies suppurantes, contre les crevasses, gerçures), action antimycosique (traitement des gales et des teignes, dermatophiloses), , action anti-dermatoses (prurigo, eczéma, démangeaisons), action répulsive (anti-mouches, taons et tiques, rongeurs et serpents, répulsif « grignoteurs » (chevaux et piqué des volailles).
Au jardin, l’huile de cade aussi
L’ action antiseptique et cicatrisante (plaies de taille, blessures, cassures, chancres) de l’huile de cade, son action antiparasitaire (champignons, insectes), son action fongicide (rouille, pourridiés), son action ovicide (contre les pucerons, charançons), son action antifongique et antiparasite pour le traitement des bois d’extérieur, la rendent indispensable également.
Les cendres de bois
On peut se servir des cendres du foyer, tamisées, en les plaçant dans les trous déjà faits par les volailles, là où elles s’ébrouent.
Ou alors, on peut placer à l’abri de la pluie des bacs à cendres (cendres tamisées mélangées à du sable) à leur disposition.
Le bac à cendres ne doit jamais se trouver dans le poulailler, mais dans le parcours, sous un autre abri.
Quelles races de volailles choisir?
On parle souvent des canards, de races légères afin qu’ils n’écrasent pas les légumes, comme les canards coureurs indiens.
Personnellement, je préfère les poules, et la race que je préfère sont les Brahmas (perdrix). En effet, les poules, ça gratte, avec tous les désagréments que cela peut provoquer dans un jardin. Or, la Brahmas ne gratte pas beaucoup. Elles ne déracinent pas les plans et se contentent de les débarrasser des insectes. Finis les poireaux laciniés…Elles peuvent donc rester en liberté. De plus, elles se débrouillent bien toute seules quant à la reproduction, assurant le renouvellement des nettoyeuses du jardin. Peu d’entretien donc pour de grands services, même en liberté.
C’est une très grande poule et le coq est tout bonnement ÉNORME !
Une nourriture saine et équilibrée
pour les volailles aussi c’est utile
Le matériel
Il faut prévoir bien sur des abreuvoirs, suspendus dans le meilleur des cas pour éviter les souillures.
La nourriture, je la jette deux fois par jour pour éviter qu’elle ne se gaspille et fasse le bonheur de rongeurs qui apporteraient leur lot de parasites et de maladies.
Comme j’ai des chèvres qui ne peuvent pas manger de blé, je ne donne que du maîs, pour de bons oeufs très savoureux. J’adjoins de temps en temps des graines de lin comme je vous l’ai expliqué (écrasées). Je n’ai du coup pas besoin de matériel spécifique.
Une bonne litière faite de paille Bio par exemple.
L’ortie pour les poules
N’oubliez pas l’ortie, passée à la tondeuse par exemple…faites en sécher pour l’hiver.
Comment avoir des oeufs riches en oméga3
En général, si vous mangez sain, vos restes de cuisines seront bons pour vos volailles. Toutefois, si vos poules sont enfermées dans un petit poulailler, et si vous voulez que vos oeufs vous fournissent des omega 3, contrairement aux oeufs « ordinaires » qui ne fournissent quasiment que des omega 6 (les poules nourries en majorité au maïs pondent des oeufs de très bonne qualité gustative), il faut donner à ces volailles des graines de lin (écrasées) en plus de leur nourriture habituelle.
« La poule va transformer une partie des oméga-3 à chaîne courte, contenues dans les graines de lin, en oméga-3 à chaîne longue (que l’on retrouve en abondance dans le poisson gras. » (source passeport santé)
Les poules en liberté
Sur un vaste parcours les poules donnent naturellement des œufs riches en oméga-3.
C’est quand elles ont sur un petit parcours que la fourniture de graines de lin dans l’alimentation des poules devient indispensable.
Il faut toutefois être raisonnable et ne pas tomber dans l’excès en pensant obtenir plus d’omega 3
Complétez leur régime alimentaire en ajoutant de 5 à 10 % de graines de lin maximum pour la santé des poules (mauvaise digestion) et la qualité gustative des œufs (un excès peut donner un goût aux œufs rappelant celui du poisson !).
Prévenir la macula, cette maladie de l’oeil humain, grâce aux oeufs de vos poules.
La consoude pour les poules
La DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) est une maladie de la partie centrale de la rétine, la macula.
« De nombreuses études tentent de mettre en évidence une corrélation entre une densité élevée de pigment au niveau de la macula et une diminution du risque de développer une dégénérescence maculaire. Un des moyens d’augmenter la densité du pigment réside dans la supplémentation orale« .
Ces pigments, les xanthophylles de couleur jaune comprennent surtout la lutéine et la zeaxanthine. Or cette lutéine, on en retrouve dans la fleur de soucis mais surtout dans la consoude. Ainsi, donner de la consoude à manger à vos poules et leurs jaunes d’œufs seront plus colorés parce qu’ils contiendront davantage de lutéine et zeaxanthine et du coup, en mangeant les oeufs de votre jardin, vous protégez votre macula !
Les fientes au jardin
C’est un engrais très riche en azote, en phosphate et en sel ammoniacaux.
On peut l’utiliser au potager ou au jardin, en faisant attention de ne pas en épandre de trop. comme pour n’importe quel engrais, il faut en user avec parcimonie pour ne pas déséquilibrer la vie du sol.
Si la litière est abondante et changée régulièrement, elle n’en sera que meilleure pour les cultures puisque le carbone compensera l’azote en partie.
Vous adoptez des volailles ?
Pour aller plus loin, vous pourriez avoir envie de lire le guide
Poules. (Guide complet de l’éleveur amateur)
Laissez vos commentaires ci-dessous
Bonjour, merci pour ces informations très enrichissantes !
J’hésite beaucoup à en avoir, surtout à cause des maladies, et parasites, notamment le pou. Est-ce fréquent ?
Merci pour ta question qui m’a permis d’améliorer mon article. Je viens d’ajouter ce paragraphe.les poux se rencontrent assez fréquemment dans les petits poulaillers. Je n’en ai jamais eu (je croise les doigts) car mes poules sont dans des enclos avec d’autres bêtes, ce qui fait qu’elles ont beaucoup de place. Je traite la paille avec de la terre de diatomée Bio non calcinée qui a une action mécanique sur les poux, puces et autres bestioles indésirables sur nos cocottes voire sur les chèvres qui les côtoient chez-moi. C’est sans danger.
Merci pour cet article ! Je trouve très intéresssant le fait d’alterner poule et potager pour profiter de la fertilisation du sol après leur passage. C’est un principe de la permaculture que je trouve intéressant au jardin. À bientôt 🙂
Lorsqu’on les gère correctement, le mélange poules potager est très intéressant effectivement. J’ai eu quelques déboires qui m’ont fait approcher les poules au potager de façon différente, mais avec un peu de bon sens, on concilie facilement les deux.
merci pour ton commentaire sympathique.
J’ai vraiment beaucoup aimé lire ton article. Je voulais avoir une ou deux poules dans mon jardin au Québec, mais la crainte des ratons laveurs m’en avait dissuadée. Finalement, en voyant toutes les contraintes liées à la surface du terrain et au mariage avec le potager, je suis contente de ne pas avoir tenté l’expérience 🙂
Oh que je regrette de t’avoir dissuadée d’avoir des poules…mais c’est vrai que par opposition aux articles qui vantent les bienfaits des poules au jardin, j’ai préféré prendre le contre pied et prévenir les futurs « éleveur » pour le bien être de l’humain et celui des poules.
Merci pour ton commentaire.
merci beaucoup pour cet article !
les oeufs du poulailler n’ont absolument rien à voir avec ceux du commerce.
C’est presque un autre aliment
Merci pour ces bons conseils.
Merci pour cet article récapitulatif et complet.
Je me pose la question pour avoir quelques pouls depuis quelques temps et avec toutes tes explications, je vais pouvoir alimenter ma réflexion
MERCi
Merci beaucoup pour cet article encore une fois très intéressant ! 🙂 J’aimerai beaucoup pouvoir adopter des poules mais je ne suis pas la seule personne à décider ! ^^ Vive les poules, vive la permaculture et vive la vie tout simplement ! 😊
J’ai pris le parti de bien expliquer les contraintes que représente l’élevage de poules de façon à ce qu’elles conservent un lieu et une vie agréable. Lorsqu’on n’a pas la possibilité d’en garder, il est sage effectivement de ne pas en adopter. Il y a bien des poules alentour qui seront ravies de bénéficier de tes bons soins.
merci pour ce commentaire plein de sagesse.
Merci beaucoup pour toutes ses informations, je n’aurais jamais pensé que des poules pouvaient donner des poux, je vais aller voir le fameux article. J’aime bien ces précisions sur les omégas 3 et 6.
Non Marie, les poules ne donnent pas des poux, elles peuvent en porter, mais ce sont des poux rouges, spécifiques aux volailles. Aucune crainte 😉
Merci pour cet article à contre courant ! On voit trop souvent des poules dans des enclos trop petits et boueux en hiver. J’ai 3 poules et elles évoluent dans tout le jardin (2300m²). Plutôt que de les enfermer dans un enclos, nous avons fait le choix de clôturer le potager. Et effectivement entre les proliférations de rats ou des poux rouges, les prédateurs, et les maladies, un poulailler n’est pas de tout repos !
Merci pour ton témoignange. Il faut le dire en effet, car beaucoup de personnes ont voulu prendre des volailles pendant la période difficile du Covid. Et pas mal ont déchanté…Alors qu’avec un minimum d’organisation, tout peut bien se passer.